Sujet corrigé de français bac 2017, à l'étranger, Pondichéry, bac pro

Le corrigé bac pro de français, Pondichéry 2017 est en ligne.

 

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BAC 2017

Les sujets du bac pro en français : sujet à l'étranger, Pondichéry

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Évaluation des compétences de lecture (10 points)

 

Évaluation des compétences d'écriture (10 points)

 

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SESSION 2017 BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL

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ÉPREUVE DE FRANÇAIS

(L’usage du dictionnaire et de la calculatrice est interdit)

 

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Corrigé Bac pro

 

 

Question 1 :

Le thème des relations enfant/parents est présent dans ce corpus. Ainsi La Place, d'Annie Ernaux (texte 1) et Le Livre de ma mère d'Albert Cohen (texte 2) nous dévoile des fractures dues à une incompréhension entre l'enfant et les parents : l'incompréhension et la gêne des parents envers leur fille qui préfère étudier que d'aller à l'usine comme les autres jeunes filles de son âge, ou encore une résignation consentante d'une mère à l'encontre de son fils qui la cache de son train de vie aisé. Nous remarquons cependant que ce texte 2 peut aussi être mis en lien avec l'image (doc 3) car il pourrait être un éloge de cette mère compréhensive et aimante, de même que le baiser que donne Ibrahim Maalouf à son père qui peut également exprimer un éloge, un remerciement.

 

Question 2 :

Albert Cohen nous dévoile le portrait d'une vieille femme, qui émeut naturellement le lecteur, en employant l'hypotypose qui nous permet donc d'imaginer précisément la scène et de presque vivre l'attente de cette femme. Cette écriture nous fait éprouver presque instantanément de la pitié pour cette mère enfermée dans le noir, cachée aux yeux du monde dans lequel vit son fils, et qui pourtant lui reste dévouée. Ainsi elle ne s'épanche pas sur sa triste condition, mais est consentante et presque reconnaissante envers son fils de lui raconter ces mondanités auxquelles il est coutumier. Ce comportement nous semble paradoxal et l'image émouvante de la mère est d'autant plus renforcée par l'image du fils qui nous apparaît comme sans cœur et indigne de l'amour maternelle qu'il reçoit en compensation d'une vie monotone et solitaire.

 

Question 3 :

Annie Ernaux (texte 1) ne semble pas vivre une relation apaisée et basée sur l'amour pur avec son père. Ainsi ce dernier n'accorde aucune considération à sa fille et aux études qu'elle poursuit, ne voyant seulement que contrairement aux autres jeunes filles de son âges elle ne gagne pas sa vie et est encore dans les livres. Annie semble en total désaccord et incompréhension avec son père qui lui apparaît comme un homme de petite vie. On remarque que toute communication s'est coupée en réaction au renfermement d'Annie dans sa chambre, ses livres et sur elle-même. Annie semblant rejeter la condition de ses parents, bien que particulièrement celle de son père, qu'elle dénigre. En contradiction à cette relation conflictuelle, nous découvrons dans l'image du corpus (doc 3), une scène d'amour entre un fils et son père. Nous voyons expressément l'amour et le respect que porte Ibrahim Maalouf à son père. Il est évident que ce fils vit la relation père/fils sereinement, ainsi il ne semble pas ici question de désaccord de centre d’intérêt comme avec Annie Ernaux (texte 1), car nous remarquons que les deux hommes jouent ensemble, et du même instrument, nous apprenant par conséquent que le fils partage la même passion que son père. Nous pouvons alors dire que ces deux enfants ne vivent absolument pas leur relation avec leur père de la même manière, l'une de manière conflictuelle sans aucuns partages, et l'autre sereinement et avec amour et reconnaissance.

 

 

Question d'écriture

 

Selon vous, faut-il seulement s'appuyer sur sa culture familiale pour construire son identité ?

 

Il paraît évident que la famille est essentielle à la construction de son identité, en effet la famille nous impose une structure plus ou moins solide sur laquelle nous pouvons nous reposer. La famille est alors la base de toute construction d'identité, car elle nous offre une éducation subjective à la culture de notre famille car cette dernière détermine les croyances sur la vie et sur nous-même. Dans le document 3 nous pouvons alors supposer que le fils ne s'est visiblement appuyé presque uniquement sur la culture familiale dont il est issu. Cependant s'appuyer uniquement sur sa culture familiale ne peut construire efficacement notre identité, en effet nous avons besoin d'autrui afin de découvrir d'autres cultures et alors élargir notre vision de la vie. Nous pouvons prendre l'exemple de Candide dans l’œuvre du même nom écrit Voltaire, l'enfant se voit quitter le château et donc sa structure familiale, et se voit évoluer au contact des personnages issu de cultures et de lieux différents qu'il rencontre. De même dans les textes 1 et 2 du corpus, nous voyons clairement que les enfants se sont plus ou moins coupés de la structure familiale suite à l'influence qu'ils ont reçu avec le milieu qu'ils fréquentent en dehors de celui de la famille. Afin de construire son identité, il paraît alors évident que nous avons besoin d'un maximum de contact avec autrui afin de se former soi-même selon des règles que notre culture familiale nous a inculquées lors de notre éducation, le contact avec autrui nous apprenant la sociabilité mais aussi des qualités qui incombent à une personne intègre, telles que la modestie, le don de soi, l'écoute d'autrui ou encore la confiance en nos convictions. Si nous nous appuyions uniquement sur notre culture familiale, il est possible que notre identité soit formée à l'image des désirs de notre famille, cependant ce n'est pas le but. A l'inverse, si nous ne nous appuyions pas sur notre culture familiale afin de construire notre identité, nous pourrions ne pas avoir de structure et références sur lesquelles nous appuyer et nous couper de notre famille, comme il est le cas avec Annie qui était toujours dans sa chambre. Afin de construire notre identité, il faut alors s'appuyer sur notre culture familiale dont nous sommes issus mais également sur les expériences que nous faisons au contact d'autrui.

 

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Date de dernière mise à jour : 30/04/2021

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