Maîtres et valets au théâtre. Quel est le discours tenu sur les maîtres ? La place du déguisement et la reconnaissance du valet. 

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La symbolique des personnages maîtres et valets

 

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La symbolique des personnages maîtres et valets

 

Le thème maître/valet est récurrent dans le théâtre et surtout dans la comédie. Le théâtre est le reflet d’une réalité sociale et cette thématique permet différentes exploitations. Cette relation est l’image de la société, il y a des nobles, riches et instruits qui dominent et les autres qui subissent. Elle peut aussi donner naissance à beaucoup de comiques variés. C’est une relation oscillant entre rivalité et complicité, pleine d’oppositions. Souvent très stéréotypés, ce sont des personnages appréciés du public.

Groupement de textes : Maîtres et valets au théâtre du XVIIe siècle à nos jours 

  • Molière, Dom Juan, III, 1

  • Beaumarchais, le Barbier de Séville, I, 1

  • Alfred de Musset, les Caprices de Marianne, I, 1

  • Jean Genet, les Bonnes

 

Quel est le discours tenu sur les maîtres ? La place du déguisement et la reconnaissance du valet.

Ces extraits nous montrent la difficulté pour les valets de se faire une place dans l'existence : c'est une lutte au quotidien, ils doivent faire appel à leur intelligence et leur sens de la ruse pour y parvenir. Les maîtres ont besoin de leur valet qui sont souvent leur propre miroir. Les thèmes du déguisement et de l'échange des rôles sont annexes à celui des valets et des maîtres. On le voit dans les passages, en particulier dans Dom Juan, il y a échange des costumes pour protéger son maître et dans les Bonnes, on peut parler d'un double échange de personnalités.

Dans Dom Juan = le dialogue est sérieux, le registre comique. Le libertinage s'articule autour du vouvoiement et du tutoiement. Sganarelle tente de communiquer avec Don Juan mais ce dernier refuse, il n'y a pas vraiment de dialogue.

Dans le Barbier de Séville = Figaro a évolué, grâce au comte, il y a une alternance du vouvoiement et du tutoiement. Le registre est comique et ironique. C'est Figaro qui s'octroie le monopole de la parole.

Dans les Caprices de Marianne = le Maître est aveuglé par son orgueil et ses craintes, le registre est comique. Concernant la prise de parole, il y a égalité.

Dans les Bonnes de Genet = Il y a un double échange des personnalités. C'est Madame qui a le monopole de la parole. Nous sommes dans un rapport de domination et de soumission. Nous avons une critique d'une bourgeoise.

 

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