Robert Desnos, corps et Biens, P'OASIS, un dialogue poétique surréaliste, une philosophie des pensées et des mots, du jeu au je.

 

Robert Desnos

 

 

 

 

Corps et Biens, Robert Desnos

« P’OASIS »

 

Lecture du texte :

  • Nous sommes les pensées arborescentes qui fleurissent
  • sur les chemins des jardins cérébraux.
  • - Soeur Anne, ma Sainte Anne, ne vois-tu rien venir… vers Sainte-Anne?
  • - Je vois les pensées odorer les mots.
  • - Nous sommes les mots arborescents qui fleurissent
  • sur les chemins des jardins cérébraux.
  • De nous naissent les pensées.
  • - Nous sommes les pensées arborescentes qui fleurissent
  • sur les chemins des jardins cérébraux.
  • Les mots sont nos esclaves.
  • - Nous sommes
  • - Nous sommes
  • - Nous sommes les lettres arborescentes qui fleurissent
  • sur les chemins des jardins cérébraux.
  • Nous n’avons pas d’esclaves.
  • - Soeur Anne, ma soeur Anne, que vois-tu venir vers Sainte-Anne?
  • - Je vois les Pan C
  • - Je vois les crânes KC
  • - Je vois les mains DCD
  • - Je vois les M
  • - Je vois les pensées BC et les femmes ME
  • et les poumons qui en ont AC de l’RLO
  • poumons noyés des ponts NMI.
  • Mais la minute précédente est déjà trop AG.
  • - Nous sommes les arborescences qui fleurissent
  • sur les déserts des jardins cérébraux.

(Robert Desnos)

Plan possible pour un commentaire 

  • I – Un poème surréaliste 
  • Transition
  • II - Un débat philosophique
  • Conclusion

Commentaire de Robert Desnos : Corps et Biens, P'OASIS

 

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Date de dernière mise à jour : 27/01/2018

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