Robert Desnos, corps et Biens, Dans bien longtemps, Aspect temporel du poème, irréversibilité du temps qui passe et pérennité de l'amour

 

CORPS ET BIENS

« Dans bien longtemps », Robert Desnos

Séquence la poésie

 

problématique :

Comment l’écriture assure t’elle la pérennité d’un amour au-delà du temps?

Lecture du poème :

CORPS ET BIENS

« Dans bien longtemps », Robert Desnos

  • Dans bien longtemps je suis passé par le château des feuilles
  • Elles jaunissaient lentement dans la mousse
  • Et loin les coquillages s’accrochaient désespérément
  • Aux rochers de la mer
  • Ton souvenir ou plutôt ta tendre présence était à la
  • Même place
  • Présence transparente et la mienne
  • Rien n’avait changé mais tout avait vieilli en même
  • Temps que mes tempes et mes yeux
  • N’aimez vous pas ce lieu commun? Laissez-moi laissez-
  • Moi c’est si rare cette ironique satisfaction
  • Tout avait vieilli sauf ta présence
  • Dans bien longtemps je suis passé par la marée du jour
  • Solitaire
  • Les flots étaient toujours illusoires
  • La carcasse du navire naufragé que tu connais - tu te
  • Rappelles cette nuit de tempête et de baisers? - était-
  • Ce un navire naufragé ou un délicat chapeau de
  • Femme roulé par le vent dans la pluie du printemps?
  • - était à la même place
  • Et puis foutaise larirette dansons parmi les prunelliers!
  • Les apéritifs avaient changé de nom et de couleur
  • Les arcs-en-ciel qui servent de cadre aux glaces
  • Dans bien longtemps tu m’as aimé.

 

Plan possible pour un commentaire 

  • Introduction
  • I - L’aspect temporel 
  • Transition
  • II - Le tragique du temps qui passe
  • L'éternité de l'amour 
  • Transition
  • III -  Un dialogue surréaliste
  •  
  • Conclusion
  • Ouverture

Commentaire de Robert Desnos, Corps et Biens, "Dans bien longtemps"

 

Date de dernière mise à jour : 31/07/2021

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