Le rationalisme et ses principes
La vérité est elle possible?
Le rationalisme
Le principe d’universelle intelligibilité
*** Eléménts pour une dissertation :
Séquence la raison et le réel
Introduction
Le rationalisme rapporte le raisonnement à la raison et non à l’imagination ou aux sentiments. C’est une doctrine qui pose que la connaissance relève de la raison. La raison est seule source de connaissance.
Dans un premier temps, nous verrons le principe d’universelle intelligibilité ou le principe de raison suffisante qui fonde le rationalisme et permet de rendre compte des choses selon les différents principes, il semblerait donc qu’il vaut comme un principe explicatif. Nous verrons dans un second temps, la vérité au sens de non contradiction, nous définirons la vérité formelle et la vérité matérielle.
Le principe d’universelle intelligibilité ou le principe de la raison suffisante
Nous avons plusieurs principes qui caractérisent ce principe d’universelle intelligibilité ou de raison suffisante, à savoir :
Le principe de causalité : tout fait a une cause
Le principe de déterminisme : tout fait a une loi, il n’y a pas de hasard
Le principe de finalité : tout fait a une fin
Le principe de contradiction : il est impossible qu’une chose soit et ne soit pas en même temps.
Donc tout ce qui est à sa raison d’être, tout à un sens, tout est compréhensible, intelligible; la raison suffisante est une raison explicative qui vaut comme une loi métaphysique. Il y destruction de la contingence. La raison vaut donc pour tout comprendre, elle peut rendre compte de tout selon la cause, le déterminisme, la finalité et la non contradiction. Par conséquent, la raison vaudrait pour tout comprendre, ce qui élimine l’irrationnel.
La vérité est la non contradiction
Nous avons ici une perspective rationaliste qui se rapporte à la vérité formelle. Nous pouvons prendre l’exemple du syllogisme.
Majeure tous les hommes sont honnêtes
Mineure or Sieur Dupont est un homme
Conclusion donc sieur Dupont est honnête
La conclusion est logiquement correcte; elle est formellement vraie par rapport aux prémisses. Elle s’identifie aux prémisses, elle dit la même chose, elle est tautologique. Mais la conclusion ainsi que les prémisses peuvent être matériellement fausses. Il est possible que sieur Dupont ne soit pas honnête. La vérité formelle ignore donc la réalité. La vérité formelle triomphe en mathématiques par exemple, j’affirme « la somme des angles d’un triangle vaut deux droits. Est-ce vrai ou faux? C’est vrai donc non contradictoire si j’admets les postulats d’Euclide. C’est faux donc contradictoire si je décide d’adopter une axiomatique non-euclidienne.
Affirmation ontologique indubitable du cogito
Descartes semble le plus grand représentant du rationalisme. Nous pouvons poser par l’intermédiaire du cogito, une vérité ontologique indéniable, irréfutable.
Nous arrivons donc à ce stade de la réflexion à la réalité indubitable du cogito, l’affirmation ontologique du « je pense donc je suis « ». Le malin génie peut me tromper autant qu’il voudra il reste que s’il me trompe, je suis. Dans l’acte de douter, s’affirme le sujet pensant. S’il me trompe, il ne peut pas faire que je ne sois rien. « Je doute mais tandis que doute je ne peux douter que pense et si je pense je suis car pour penser, il faut être », « je pense donc je suis », Il y a une liaison entre je pense et je suis; l’existence précède la pensée. L’existence est la notion première, la notion simple non déduite qui sert à déduire la pensée. L’existence relève de l’intuition, la pensée de la déduction; ainsi, l’esprit triomphe du doute, je suis, j’existe est la première affirmation ontologique.
Par conséquent toutes les questions solubles sont résolues par des procédés conformes aux mathématiques : la déduction est appliquée à la philosophie.
Date de dernière mise à jour : 16/05/2019