L'expression les poètes malintentionnés dans la littérature

 

 

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L’EVOLUTION DE L’EXPRESSION
  • Les poètes malintentionnés dans la littérature

  • LA QUERELLE DES ANCIENS

  •   Eléments pour une dissertation

 

 

  • Sujet :

  • L’évolution de l’expression « les poètes malintentionnés » a marqué le monde littéraire ainsi que celui du monde tragique mais plus particulièrement la création du monde tragique. L’expression en elle-même exprime la même chose pour ces mondes différents mais la seule différence est que l’on a tendance à lui attribuer une évolution différente selon les contextes. Le sens est donc variable.

  • Comment grâce à de nombreuses œuvres, le fait de se défendre face aux détracteurs s’est-il popularisé?

  • Plan du commentaire :

  • Introduction

  • Développement

  • - Plusieurs idées argumentées avec des exemples précis

  • Conclusion

 

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L’EVOLUTION DE L’EXPRESSION

LES POETES MALINTENTIONNES DANS LA LITTERATURE.


LA QUERELLE DES ANCIENS





L’évolution de l’expression « les poètes malintentionnés » a marqué le monde littéraire ainsi que celui du monde tragique mais plus particulièrement la création du monde tragique. L’expression en elle-même exprime la même chose pour ces mondes différents mais la seule différence est que l’on a tendance à lui attribuer une évolution différente selon les contextes. Le sens est donc variable.



Comment grâce à de nombreuses œuvres, le fait de se défendre face aux détracteurs s’est-il popularisé?
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Nous étudierons en première partie l’évolution progressive de cette expression avec ses prolongements, déroulements dans le monde de la littérature puis, enfin en second lieu, plus précisément dans la littérature tragique.

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Il faut se resituer dans le contexte gréco-latin; Térence est l’un des exemples de ces « vieux poètes malintentionnés ». Nous faisons référence à la pièce de Térence intitulée L’Andrienne de Ménandre, des emprunts ont été faits d’un autre pièce du même auteur, cette façon de prendre des éléments d’un pièce principale, puis certains autres d’une autre pièce s’appelle contamination. C’est un procédé utilisé par Naevius, Plaute. Térence en usa lui-même à l’exemple de ses illustres devanciers. Mais les temps avaient changé. Une école nouvelle s’était formée, qui ,dans son respect superstitieux des chefs d’œuvres grecs, n’admettait pas qu’on y fît le moindre changement. On reproche ainsi à Térence d’avoir contaminé l’Andrienne et la Périnthienne; celui-ci répondit dans un prologue que Lucius et ses partisans n’y entendaient rien. Outre Boileau, le camp des anciens comporte La Fontaine qui prend position dans l’Épître ainsi que Bossuet et La Bruyère. Le clan des modernes qui s’exprime dans la revue Le Mercure galant, regroupe Perrault, Fontenelle, Saint Evremond, Bayle. Cette querelle va diviser l’académie qui est une référence en matière de goût et de définition du beau . Le conflit déborde le XVIIIème siècle avec l’adaptation en vers de L’illiade.

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Tournant autour de la valeur de l’antiquité, de ses œuvres et de ses artistes, la querelle oppose deux thèses qui sont :



- Les anciens considèrent que les artistes de l’antiquité constituent des modèles parce qui ont tout inventé et que leurs productions ont pour beaucoup d’entre elles échappé au temps, faisant la preuve de leur valeur et de leur intemporalité. Les œuvres antiques sont à imiter car leur reconnaissance et leur valeur ne sont pas liées à une période historique, elles ne sont pas définies par une mode. La théorie des anciens revient ainsi à nier le progrès puisque la perfection a été atteinte et reconnue.


- Au contraire, les modernes se disent guidés par la raison, et par une esprit critique qui se veut scientifique et progressiste. Pour eux, le temps qui passe apporte des découvertes, des connaissances nouvelles et des savoir-faire. Il n’y a donc pas de raison de croire que la perfection ait été atteinte par les hommes de l’antiquité, rien ne peut plus être amélioré.


Racine répond à Corneille dans Britannicus car il refuse toute forme d’invraisemblance, d’incohérence et d’extraordinaire. Contrairement à Corneille, Racine n’a jamais été gêné par ces contraintes que sont la bienséance, la vraisemblance ainsi que les trois unités.

Date de dernière mise à jour : 17/05/2019

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