La Fontaine, la grenouille qui......

 
 
 
 
Commentaire et entretien préparé : la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf, La Fontaine 
 
*** Lecture du commentaire dans son intégralité
 
La grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf
  • Jean de la Fontaine
  • Livre I, fable 3
Jean de la Fontaine
 
  ORAUX EAF

 

Plan du commentaire :
  • I_ Une fable traditionnelle reprise des anciens: la réécriture.
  • 1. Fable reprise de Phèdre
  • 2. Dialogue repris d’Horace
  • 3.Le plaisir du lecteur/auditeur des fables du XVII éme siècle:
  • II_ Une fable innovante par le travail de l’écriture du style:
  • 1. Le choix des mots doit être précis et La Fontaine sculpte son texte jusqu’au choix des lettres:
  • Analysez les procédés:
  • 2.Recherche du mot juste pour son sens et son étymologie:
  • III_ Une fable utile et instructive: le sens de la morale.
  • 1.Satire de la nature humaine
  • 2.Satire de ses contemporains
  • 3.Que symbolise la grenouille ?
  • Conclusion
  • ouverture
 
 

 

Introduction:
 
Jean de La Fontaine (8 juillet 1621 à Château-Thierry, 13 avril 1695 à Paris) est un poète français de la période classique dont l'histoire littéraire retient essentiellement les Fables et dans une moindre mesure les contes licencieux. On lui doit cependant des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste. Ses Fables constituent la principale œuvre poétique de la période classique, et l’un des plus grands chefs d’œuvre de la littérature française. Travail de réécriture des fables d’Ésope (par exemple La Cigale et la Fourmi), de Phèdre, Abstémius, de Pañchatantra (Pilpay), mais aussi de textes d’Horace, de Tite-Live (« les Membres et l’estomac »), de lettres apocryphes d’Hippocrate (« Démocrite et les Abdéritains »), et de bien d’autres encore, elles constituent une somme de la culture classique latine et grecque, et s’ouvrent même dans le second recueil à la tradition indienne.
 

 

Lecture de la fable :
 
LA GRENOUILLE QUI SE VEUT FAIRE AUSSI GROSSE QUE LE BŒUF
  • Une Grenouille vit un Bœuf
  • Qui lui sembla de belle taille.
  • Elle qui n'était pas grosse en tout comme un œuf,
  • Envieuse s'étend, et s'enfle, et se travaille
  • Pour égaler l'animal en grosseur,
  • Disant : Regardez bien, ma sœur ;
  • Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je point encore ?
  • Nenni. M'y voici donc ? Point du tout. M'y voilà ?
  • Vous n'en approchez point. La chétive Pécore
  • S'enfla si bien qu'elle creva.
  • Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
  • Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
  • Tout petit prince a des ambassadeurs,
  • Tout marquis veut avoir des pages.
Cette fable allie tradition et innovation . La Fontaine prend partie pour les anciens dans la querelle des anciens et des modernes. C’Est pourquoi, il s’inspire d’auteurs antiques - Phèdre et Horace - pour créer sa fable. Cependant, afin de rendre sa fable plus constructive, le fabuliste cultivé élabore un récit original et plein d’agréments.
 

 

Problématique :
-  Peut-on dire que La Fontaine nous instruise avec virtuosité?
 
 
 
 
Tout d’abord , nous verrons que cette fable est une réécriture des textes antiques, tel que pratiquent les anciens. Puis nous analyserons la manière dons La Fontaine excelle dans le genre de la fable par l’agrément du récit et par la justesse de sa morale. Enfin nous préciserons combien cette fable est un modèle du classicisme par son utilité et son agrément
 
Analyse de la fable
 
 
I_ Une fable traditionnelle reprise des anciens: la réécriture.
 
Dans cette fable, La Fontaine met en scène une grenouille qui symbolise la vanité des hommes. Il s’agit d’une histoire connue. En outre, le genre se sert souvent de la personnification d’animaux pour fustiger les défauts humains.
1. Fable reprise de Phèdre
La Fontaine place la morale à la fin , ménageant le suspens. Il étoffe cette morale un peu brutale en conservant un ton universel « Les gens » ( v. 11) puis en ajoutant une énumération des classes sociales qui vise la société  dont il  est contemporain « bourgeois, grands seigneurs, prince, marquis, pages ».
Il développe l’intrigue: il agrémente la description de l’animal au vers 3 ; il introduit des étapes ou des péripéties: le grossissement procède par efforts successifs que nous repérons grâce à l’introduction d’un dialogue avec une sœur de la grenouille v.6-9
Texte de Phèdre :
Le pauvre, en voulant imiter le puissant, se perd. Dans la prairie un jour une grenouille se mit à contempler un boeuf. Prise de jalousie à la vue d'une si grande taille, elle gonfla sa peau ridée. Puis elle demanda à ses petits si elle n'était pas plus grosse que le boeuf. Ils lui dirent que non. De nouveau elle tendit sa peau avec de plus grands efforts et demanda encore qui des deux était le plus gros. Ils lui dirent : « C'est le boeuf. » Enfin, emportée par le dépit, elle voulut s'enfler davantage, mais elle creva et tomba morte
2. Un dialogue repris d’Horace
Le dialogue ajoute une certaine vivacité dans le récit en aidant l’auditeur à se figurer mentalement le personnage ; il remarquera sa manière personnelle de s’exprimer. Ici, allusion à la fable violente: le verbe « crever » l’illustre:
3.Le plaisir du lecteur/auditeur des fables du XVII éme siècle:
La Fontaine ne peut être accusé de plagiat: ce n’est pas une imitation servile mais un enrichissement de la fable. Le public cultivé des fables lues dans les salons de XVII ème siècle éprouve le plaisir de reconnaître ces œuvres citées et de leur transformation: ces poètes font partie du corpus étudié en classe à l’époque. Les fables sont un discours spirituel destiné aux hommes de cour.
La Fontaine est un auteur classique qui peut être qualifié d’ancien dans la querelle des anciens et des modernes
 
 
Transition:
 La fable traditionnelle reprise des anciens est malgré tout innovante par le travail de l’écriture en particulier le classicisme du style
 
 

 

II_ Une fable innovante par le travail de l’écriture du style:
 
 
La Fontaine suit les règles d’écriture de son époque: Le classicisme. Dans Art poétique, Boileau explique comment l’auteur classique doit rédiger son texte en fonction du genre qu’il choisit. Nous pouvons citer ces vers pour montrer quel soin le poète doit apporter à son travail, nous nous proposons à présent d’analyser le style de La Fontaine
1. Le choix des mots doit être précis et La Fontaine sculpte son texte jusqu’au choix des lettres
Analysez les procédés :
Assonance en [e]: Gr-e-nouill-e, eu, oeu ; Or si l’on compare « grenouille » et « boeuf », il semble que la grenouille doive élargir son [e] comme sa taille
Allitération en [s]: Envieu-s-e, s’-étend, s’-enfle et s-e travaille; on entend le sifflement de l’air qui se comprime dans la peau distendue de la grenouille s’échapper…
Mot inclus dans un autre: Taille = T[rav]aille; Bœuf = Œuf : Ces procédés illustrent le grossissement de l’animal.
2.Recherche du mot juste pour son sens et son étymologie:
- Chétive: mot qui vient du latin « captivus », qui signifie « prisonnier ou malheureux ». Pour le philosophe stoïcien Sénèque, le chétive est un prisonnier d’une passion et pour les chrétiens, le chétive est celui qui est prisonnier du péché:
c’est le misérable. Par la suite le mot désigne une personne faible physiquement.
Ce mot est aussi a l’origine du mot « ch’timi » dans le dialecte du Nord de la France.
Ici, chétive signifie une personne prisonnier de son corps.
- Pécore: animal stupide. C’est une insulte. Nom à valeur péjorative: sa connotation indique un jugement de l’auteur. Cela traduit un mépris de La Fontaine pour cette grenouille.
-Creva: ce mot en latin pouvait signifier : « éclater, mourir ou crier ». C’est trois sens étymologiques sont utilisés par La Fontaine. La grenouille éclate bruyamment après son enflement qui est suggéré par l’allitération (S)
3.Versification:
La longueur des vers mime l’action dans le récit et dans la morale.
Dans la morale, l’alexandrin est suivi d’un décasyllabe puis d’un octosyllabe. La structure suit une réduction constante. Plus le vers est petit, plus la vanité de la personne critiquée est grande .
 
 
Transition:
 
Au Classicisme du fabuliste s’ajoute la morale de la fable utile et instructive.
 
 

 

III_ Une fable utile et instructive, le sens de la morale
 
 
1.Satire de la nature humaine
Prétention, vantardise, vanité, fatuité, être imbu de soi-même, etre infatué, être un fait, …La morale est à visée universelle d’où le présent de vérité générale « est » v.11. La Fontaine est moraliste .
2.Satire de ses contemporains
Le bourgeois qui veut être Noble est un personnage repris par le bourgeois gentilhomme de Molière. Cela est peut etre une allusion à la rivalité entre Fouquet et Colbert…
À cette époque, les bourgeois enrichis achetent des palais princiers ce qui traduit une mutation économique de la société.
Le roi reçoit l’ambassadeur d’un duc, le duc de Mantoue ! Ce peut etre un fait d’actualité.
Pages=nobles en formation chez un noble de moindre importance: le grade le plus bas de la noblesse de peut avoir de page ! Or, le marquis en est pourvu. Moliere se moque
3.Que symbolise la grenouille ?
La grenouille est l‘emblème de la vanité de l‘homme
 
Vanité :
L’adjectif « vain » vient du latin « vanus » qui signifie: « vide, creux, sans substance » d’où le sens de « mensonger, trompeur, vaniteux au sens de prétentieux ». De là, on en déduit que la vanité est aussi un manque de quelque chose : l’envers de la vanité est donc la misère comme le dit le  philosophe Pascal.
Ainsi, la grenouille gonflée d’air éclate et il n’en reste rien…
 
 
Conclusion:
Une fable réécrite en style classique d’après le modèle antique pour fustiger les défauts des contemporains et des hommes  en général.
 
 
Ouverture:
La vanité est aussi présentée dans une autre fable de La Fontaine « La mort et le Bûcheron »
La vanité place l’homme dans une certaine position = « souffrir ou mourir »
 
 ORAUX EAF

 

Deuxième partie de l'entretien :
 
Questions générales sur la fable, le classisme et La Fontaine:
  • de quel siècle La Fontaine est il ?
  • C'est un auteur du 17ème siècle
  • qui a inventé l'apologue?
  • Esope
  • quelles sont les règles du classicisme? qui en est le représentant?
  • Boileau est le représentant du classicisme : "tout ce qui se conçoit bien s'énonce clairement". L'écriture doit-être claire, les raisonnements succints, brefs et fondés.
  • à quel autre genre s'oppose t'il?
  • le baroque
  • sur quel point la Fontaine et Esope s'opposent ils?
  • Esope écrivait en prose alors que La Fontaine versifie les fables
  • La Fontaine adopte t'il un style classique?
  • Oui
  • La Fontaine respecte t'il les règles de Boileau?
  • "tout ce qui se conçoit bien s'énonce clairement" - La Fontaine respecte les règles du classicisme représenté par Boileau.
  • "éviter la précipitation, être succint et précis"
  • quelle est la morale de la fable?
  • La morale permet à La Fontaine de dénoncer l'hypocrisie des courtisans ainsi que la vanité et la naiveté des rois. "Flattez-les, payez-les d'agréables mensonges, Quelque indignation dont leur coeur soit rempli, Ils goberont l'appât; vous serez leur ami"  : Le roi croit aux mensonges. La toute puissance royale est remise en cause car les rois sont les esclaves de la flatterie. C'est une satire.
  • Quelles sont les fonctions de la fable?
  • Plaire et instruire.
  • En ce sens, peut-on dire que les fables aient un but didactique?
  • Les fables ont toujours un but didactique car elles visent toujours un enseignement
  • La fable relève t'elle de l'argumentation directe ou indirecte?
  • De l'argumentation indirecte. Les personnages sont fictifs, usage du symbolisme animalier qui permet au fabuliste d'éviter la censure.
  • Citez cinq fables de La Fontaine
  • Le chêne et le roseau, le coq et la perle, la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf, la cigale et la fourmi, le corbeau et le renard.
  • Quelle est la position de La Fontaine par rapport à la querelle des anciens et des modernes?
  • - Il privilégie le retour aux sources antiques -

 

PLAIRE

Nous savons en tant que lecteurs de La Fontaine adultes et enfants que pour éduquer, on a souvent recours à des histoires comme des fables même si elles ont moins de crédibilité aux yeux des adultes en ce qui concerne l'argumentation. La Fontaine tout comme Voltaire ont bien vu l'intérêt de travailler sur de tels récits. La Fontaine pensait qu'une morale seule était ennuyeuse alors conjuguée à un récit, nous retrouvons les deux fonctions de l'apologue, plaire et instruire. L'aspect didactique est ainsi mis en évidence. Tout peut être dit ainsi. Nous pouvons prendre l'exemple du pouvoir des fables, VIII, 4 du fabuliste dans laquelle un orateur tente dans l'antiquité de capter l'attention d'un public distrait, mais en vain et finalement, en leur racontant une histoire, il parvient à se faire écouter. On peut donc convaincre par une histoire car l'histoire est amusante et capte l'attention des lecteurs et auditeurs. La vivacité du récit fait appel au goût pour les histoires, le récit touche un large public et de tous les âges, les fables ne sont donc pas idéales que pour les enfants. Elles permettent l'évasion, admettent le merveilleux, évitent le discours théorique, il n'y a donc pas de ton didactique apparent même si le message suit toujours le récit. Le récit parle à l'imagination, nous pouvons citer, la cigale et la fourmi, avant même de parler à l'esprit et le lecteur suit le récit sans penser à la morale, il se laisse entrainer et surprendre même par la logique du raisonnement. Finalement et paradoxalement, le récit finit par obliger le lecteur à faire un effort d'interprétation, il doit en effet réfléchir et dépasser le récit car lorsqu'il devient critique, c'est la morale

INSTRUIRE

Nous nous retrouvons avec des publics confondus, jeune public, tout public, public spécialisé, et pourtant il existe pour chaque public une stratégie différente pour convaincre. A chaque époque, il y a une sensiblité différente, le 18 ème siècle est friand des démonstrations indirectes et ironiques, des contes philosophiques, à la fin du 19ème siècle, on est plus tourné vers les essais et philosophies positivistes, mais la fable ne passe pas de mode car derrière le récit se cache comme un miracle que l'on n'attend pas, l'enseignement qui fait dire à Gide, "les fables sont un miracle de la culture". Dans le loup et l'agneau, La Fontaine met en avant la philosophie du plus fort, la raison du plus fort est toujours la meilleure, il nous donne sa vision du monde et rapports de force dans la société. C'est une conception très lucide et juste mais un peu pessimiste. L'affirmation est ainsi concentrée en un seul vers, au présent de vérité générale et renforcée par l'adverbe toujours. Il décrit ainsi le comportement odieux de celui qui, exerce sa violence sur plus faible que lui , prétend la justifier par des arguements spécieux, inverse les rôles et se fait victime pour pouvoir être bourreau. Le message est à ce niveau philosophique, cela signifie que l'homme est un loup pour l'homme. Seul La Fontaine parvient à véhiculer des idées aussi profondes et existentielles pour l'homme en ayant l'air de raconter une simple histoire anodine. C'est en cela que consiste le miracle. La culture est ainsi sauvgardée dans la mémoire des hommes; Il développe dans cette même fable une argumentation différente pour chaque animal, le loup est ainsiassimilé à un dictateur, interdisant à la population de se plaindre des sévices dont elle est victime. souffre et tais toi. Loup incarne l'homme biensûr, on retrouve dans la transposition de l'allégorie animale, le monde des hommes, la philosophie à tirer de nos actes. L'argumentation de l'agneau va à l'inverse du loup. Ainsi qu'il le dit dans sa dédicace à "Monseigneur Le Dauphin" du premier recueil des fables, La Fontaine rappelle le principe qui inspire les fables, "je me sers d'animaux pour instruire les hommes"; Le miracle est réussi. La réussite des fables tient à ce que les animaux sont humanisés, et cette métamorphose s'inscrit dans une logique, ce qui rend les fables encore plus convaincantes

 


  • Questions générales  :

    avec quel autre texte peut on faire une analogie? fable de Phèdre
    que symbolise la grenouille? la vanité des hommes
    quelle est l'expression qui montre que le ton est universel? vers 11
    peut on dire que l'auteur divertisse en plus d'instruire? oui, il s'agit des deux fonctions de la fable
    que peut on dire sur le style de La Fontaine?
    est il classique? qui est le représentant du classicisme? Boileau
    donner un exemple d'allitération en "s" : envieuse, s'étend s'enfle
    le choix des mots par La Fontaine est il juste? donner un exemple, "pécore", "enfla"
 

 

Questions sur la fable en fonction du plan et de la problématique du commentaire :
 
 
I - Questionnaire : les réponses sont dans le commentaire
 
1 -
 
En quoi pouvons-nous dire qu'il s'agit d'une fable traditionnelle reprise des anciens?
Définissez la réécriture. Citez d'autres exemples - toutes les fables de La Fontaine sont des réécritures -
Que met-il en scène dans cette fable?
Que symbolise la grenouille?
Dans quel but La Fontaine se sert-il du symbolisme animalier?
Que cherche t'-il à dénoncer?
Quels défauts humains sont visés par le fabuliste?
Où la morale se situe t'-elle?
Est-ce courant dans les fables?
Quel est le ton? Justifiez votre réponse
Relevez une énumération. Que marque t'-elle?
Quelles sont les perceptions?
 
2 -
 
Que peut-on dire du dialogue?
A quoi contribue t'-il?
En quoi aide t'-il l'auditeur à se figurer mentalement le personnage?
 
3 -
 
La Fontaine peut-il être accusé de plagiat? Pourquoi?
Justifiez votre réponse
L'imitation est-elle servile?
Comment le public cultivé des salons de l'époque percevait-il les fables?
A qui les fables sont-elles destinées?
 

 

II - Questionnaire : les réponses sont dans le commentaire
 
1 -
En quoi peut-on parler d'une fable innovante?
Que peut-on dire relativement aux choix des mots?
Quels sont les procédés utilisés?
Analysez une assonance et une allitération
Que montrent ces procédés?
 
2 -
 
Analysez du point de vue étymologique les mots "pécore", "chétive", "creva"
 
3 -
 
Que peut-on dire des vers?
Que marque leur longueur?
Analysez la versification de la morale de la fable
Quelle est la caractéristique de la structure?
Comment la vanité est-elle restituée?
 

 

III - Questionnaire : les réponses sont dans le commentaire
 
1 -
 
En quel sens pouvons-nous parler d'une fable utile et instructive?
Montrez qu'il s'agit d'une satire de la nature humaine
Citez et justifiez votre réponse
Quelle est la visée de la morale?
Quel est le temps utilisé?
Peut-on affirmer de La Fontaine qu'il est moraliste?
 
2 -
 
En quoi peut-on dire qu'il s'agit d'une satire de ses contemporains?
A qui emprunte t'-il le personnage de bourgeois?
 
3 -
 
Que symbolise la grenouille?
Définir la vanité
 
 
 
 

Date de dernière mise à jour : 16/05/2019

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