Jaccottet, Oiseaux invisibles, oral EAF

 

ORAUX EAF

 

Jaccottet : Oiseaux invisibles

Oral EAF

 

Biographie pour l'oral, Philippe Jaccottet

Questionnaire sur la vie de Jaccottet

1 -

Quand Jaccottet est-il né?

Il est né en 1925

2 -

Où s’installe t’-il avec sa famille en 1933?

Philippe Jaccottet s'installe, avec sa famille, à Lausanne en 1933.

3 -

Qui fait connaître à Jaccottet le romantisme allemand et les poètes, Novalis, Holderlin?

Gustave Roud

4 -

Qui lui fait découvrir la beauté de la nature et des paysages ?

Gustave Roud

5 -

Dès sa jeunesse, est-il marqué par l’écriture?

Oui

6 -

Qu’a t’-il fait comme études?

Des études de lettres à Lausanne

7 -

Quels sont ses premiers écrits?

pièce de théâtre, Perceval

C'est en mai 1945 qu'est publié son premier ouvrage, Trois poèmes aux démons

il écrit une seconde pièce, La Lèpre

8 -

Obtient-il sa licence de lettres?

Oui en Juillet 1946

9 -

Veut-il enseigner?

Non

10 -

Quelle est sa passion?

Les traductions

il se lie d'amitié avec le poète italien Giuseppe Ungaretti, dont il commence à publier des traductions en 1948 dans Pour l'Art.

Il est ensuite engagé par l'éditeur Henry-Louis Mermod, il travaille sur des traductions

11 -

Quelle rencontre importante fait-il ?

Il rencontre Ponge, Yves Bonnefoy

12 -

De quand date la publication de son premier recueil?

la rédaction de son premier recueil, L'Effraie, 1947

 

Questionnaire sur son œuvre

1 -

De quelle nature sont ses poésies?

En vers et en prose

2 -

Quel rapport traduisent-elles?

Un rapport à la nature et au monde

3 -

Quels autres genres littéraires que la poésie Jaccottet a t’-il travaillé?

Les Essais, les carnets de notes

4 -

Comment qualifieriez-vous l’écriture Jaccotéenne?

« une esthétique de la mesure et du non-dit »

5 -

Quelle fonction confère t-il au poète?

Le poète doit donc « veiller comme un berger [et] appeler / tout ce qui risque de se perdre s'il s'endort »; son « travail est de maintien, de conservation d'une mémoire

6 -

Quelle idée récurrente est-elle présente dans son ouvrage?

La lumière. Ses écrits doivent être un chemin de clarté pour le lecteur.

7 -

Cela a t’-il influencé sa forme d’écriture?

Oui car Jaccottet considérait qu’il existe « un conflit entre la rime et la vérité ».

« OISEAUX INVISIBLES » Jaccottet.

Oral EAF

INTRODUCTION :

 

Texte représentatif mais troublant par rapport aux autres textes. On a une promenade dans la nature interprétée par des références à la culture et qui donne lieu à une méditation de l’écriture. Donc prose-critique (prose poétique mais prose poétique qui fait retour sur elle- même, elle critique au sens de réflexion sur les opérations de la littérature.)

Texte en 3 parties et chaque partie a des vitesses différentes, discontinuité :  cette dimension discrète de l’écriture de Jaccottet donne lieu a des FULGURANCES (choses qui arrivent telles des météorites). La passage d’une phrase à l’autre est fulgurant

Questionnaire :

De quoi s’agit-il dans ce texte?

A quelle occasion Jaccottet suscite t’-il une méditation sur l’écriture?

De quelle nature la prose est-elle?

Définissez la prose critique et la prose poétique

De combien de parties ce texte est-il constitué?

A quoi la dimension discrète de l’écriture de Jaccottet donne t’-elle lieu?

Définissez « fulgurance »

Problématique :

Comment cette esthétique des fulgurances s’ancre t’-elle dans une phénoménologie des figures par une esthétique de la lumière ?

 

Lecture du texte :

Écoute donc encore (ou s’il valait mieux oublier ?). Écoute, regarde,

respire. Ce qui eut nom « ange » quand cela ressemblait encore à

l’oiseau des hauteurs qui fond sur sa proie, à la flèche qui s’enflamme

d’avoir voulu trop promptement porter la nouvelle en plein cœur, ce

qui eut nom « ange » aura battu de l’aile un instant, peut-être, dans l’aire

du monde. Un éclair qui, en l’absence de tout nuage, étonne et aveugle.

Détourne-toi plutôt. Mais tu entends encore. Tu perçois les lieux, les in-

tervalles. Autrefois déjà tu as pressenti ce rapport, cette figure. Il y a

une constellation en plein jour, dans l’ouïe ! Il y a de l’eau qui sourd là,

et là, et là ! Il y a de petits ouvriers emplumés qui arpentent, immobiles,

l’immense, qui ne sont plus que sonores instruments de mesure, diapa-

sons invisibles, lyres de céleste cadastre…

Sauf que tout était beaucoup plus humble, proche et réservé. C’était

notre vie, avec ses cahots : peu de mérite, peu d’ardeur, partout des

menaces. Un cœur peu généreux, un esprit incertain et prudent, rien

que des vertus négatives, d’abstention ; et quant au monde : un visage

tailladé. Le fer dans les yeux, l’os carié. Le siècle que l’on ne peut plus

regarder en face. Et rien que d’avoir entendu ces voix auxquelles je ne

m’attendais plus, ainsi liées aux arbres et au ciel en même temps, ainsi

placées entre moi et le monde, à l’intérieur d’une journée, ces voix qui

se trouvaient être sans doute l’expression la plus naturelle d’une joie

d’être (comme quand on voit s’allumer des feux pour une fête de col-

line en colline) et qui la portaient, cette joie, à l’incandescence, faisant

tout oublier des organes, des plumages, de la pesanteur (comme fon-

dus dans sa sphère), rien que d’avoir entendu cela, mon attention s’était

portée à nouveau, par surprise, par grâce, vers ce qui, plus pur, la puri-

fie et, plus lumineux, l’illumine.

Ciel. Miroir de la perfection. Sur ce miroir, tout au fond, c’est comme

si je voyais une porte s’ouvrir. Il était clair, elle est encore plus claire.

Pas de clochers. Mais dans toute l’étendue, l’heure de l’éternité qui

bat dans des cages de buée.

 

Plan possible pour un commentaire :

  • I – Une phénoménologie des figures
  • a) L’objet
  • b) Le sens
  • c) Le sens de l’objet
  • II- Une esthétique des fulgurances
  • a) Le chant
  • b) La vitesse
  • c) Visions
  • III- Une éthique de la lumière
  • a) L’injonction
  • b) Les « vertus négatives »
  • c) La justice de l’Illimité

 

Questionnaire EAF :

Questions en fonction des axes d’étude proposés

I –

Une phénoménologie des figures

a)

L’objet

Phénomène / phénoménologie :

Courant philosophique d’Husserl  et de Sartre. Quelqu’un qui s’intéresse à la manière dont les choses nous apparaissent et non pas ce qu’il y a derrière. La phénoménologie est l’étude des phénomènes au sens de ce qui nous apparaît.

.Cette philosophie  cherche du sens dans les choses et non pas la vérité derrière les choses.

Quel est l’objet ? Le chant des oiseaux

1) le chant :

Isotopie : sonore, instruments, diapasons, voix, lyre.

Lien avec la musique, Jaccottet reconnaît de la poésie lyrique dans ces chants d’oiseaux.

2) les oiseaux :

Isotopie des oiseaux : anges (= caractère inadapté), oiseaux des hauteurs, ouvriers emplumés.

L’oiseau est le symbole d’Orphée d’après Apollinaire.

Questionnaire :

Définissez la phénoménologie

Qui représente ce courant philosophique?

Que cherche cette philosophie?

Quel est l’objet du texte?

Relevez l’isotopie du chant

Que reconnaît Jaccottet dans les chants d’oiseaux?

Relevez l’isotopie des oiseaux

De quoi l’oiseau est-il le symbole d’après Apollinaire?

I –

Une phénoménologie des figures

b)

Le sens

On a ici l’idée de percevoir l’objet.

Isotopie des sens «écoute, regarde, respire, perçoit, entend, invisible, sourd.»

Pourquoi ? Jaccottet est un poète qui va dans la nature et qui écoute, regarde. C’est un poète sensible qui tente par les mots de redonner la vérité sensible du monde. Il se détourne donc des clichés.

On n’essaie pas de saisir la qualité de la lumière et des sens, or le poète lui s’arrête et l’étudie.

Cette dimension sensible de la poésie existe depuis Rimbaud, qui donne des couleurs aux voyelles, qui vagabonde dans la nature, 1871 Lettres du voyant, la poésie doit effectuer un dérèglement de tous les sens, le poète doit être un voyant en dépassant les conventions. Percevoir les choses sensibles pour comprendre le monde.

La chose la plus importante est de trouver une figure  dans le monde sensible.

Figure = voir quelque chose de purement sensible se transformer en figure qui a du sens.

Questionnaire :

Relevez l’isotopie des sens

Quelle vérité Jaccottet tente t’-il de restituer?

Peut-on parler de dimension sensible de la poésie?

Depuis quand existe t’-elle?

Comment Rimbaud la restituait-elle dans Lettres du voyant?

A quoi  le poète est-il assimilé?

Faut-il percevoir les choses sensibles pour comprendre le monde?

Au-delà de la perception sensible, le poète tente t’-il de donner un sens? 

I –

Une phénoménologie des figures

C)

Le sens de l‘objet :

« Une figure se crée dans ces lieux, expression d’une ordonnance »

- quelque chose qui a un ordre, pas de chaos. LES CHOSES FONT SENS.

- Jaccottet cherche dans la nature des figures, avant on pensait que si les choses avaient un ordre c’était dieu qui les avaient créées » Toutes choses possèdent ordre, nom, mesure.

Jaccottet essaie de comprendre le sens de ce qu’il entend.

« Autrefois déjà tu as pressenti ce rapport, cette figure. Il y a une constellation en plein jour, dans l’ouïe. Il y a de l’eau qui sourd la, et la, et la. »

- alexandrin blanc

- anaphore « il y a »

- antithèse « constellation en plein jour »

- « la » déictique qui montre sa volonté de décrire et de rapporter le lecteur à la nature présente.

- Jeu de mots entre «l’ouïe » et l’eau qui « sourd »

Prolifération sonore qui pousse le poète à les faire dériver les uns des autres.

« Et rien que d’avoir entendu […] plus lumineux, l’illumine »

. Période commençant par « et » elle prend donc de « l’élan »

. On oublie le corps de l’oiseau. Il est représenté par la voix. Le sens de la scène qu’il a trouvé est la joie, joie d’être, une joie simple.

Période qui se finit sur une  Polyptote sur « pur » et « purifie » qui met en scène pureté et lumière.

Questionnaire :

En quel sens peut-on parler d’une phénoménologie des figures?

Jaccottet cherche t’-il des figures dans la nature?

A quoi l’ordre est-il assimilé?

Relevez une anaphore

Relevez une antithèse associée au sens donné à l’objet

Montrez que Jaccottet tente de décrire et de rapporter le lecteur à la nature présente.

Relevez un jeu de mots représentatif d’une prolifération sonore

Comment l’oiseau est-il représenté?

Quel est le sens de la scène?

Relevez la polyptote sur laquelle la période se termine.

Que souligne la polyptote?

II-

Une esthétique des fulgurances

a)

Le chant

Aesthesis = ce qui est sensible et apparaît au sens.

Plaisir sensible / beauté ; étude de ce plaisir sensible

Philosophie de l’art

- Champ lexical de l’ouïe et la musique.

- Travail sur les rythmes et les sons. (assonances, allitérations)

- Répétitions, alternances phrases longues-phrases courtes.

- Rythme poétique

- « ce qui eut nom »  « et rien que d’avoir »

- début : très long et fin : petits fragments/ répétitions/ anaphores. (poésie litanie= récite chants religieux) le texte reproduit dans sa forme l’élévation du chant musical des oiseaux.

- Cf. le GOSPEL= chant évangélique (aventures de Jésus).

Questionnaire :

Jaccottet veut-il traduite l’esthétique des fulgurances?

Relevez le champ lexical de l’ouie et de la musique

Relevez les assonances et les allitérations qui mettent en avant les rythmes et les sons

Peut-on parler de rythme poétique?

Que mettent en avant les alternances de phrases longues et de phrases courtes?

La poésie est-elle assimilée à une litanie? Justifiez votre réponse en citant le texte

Que reproduit le texte dans sa forme?

II-

Une esthétique des fulgurances

b)

La vitesse

Dans ces trois petits paragraphes on remarque :

. Phrases nominales

. « Ciel miroir de la perfection

. « Pas de clochers »

. « Suprême harmonie, justice de l’Illimité »

- > le chant s’est envolé, le langage se désarticule, on a accès a une rapidité de l’expression comme une fulgurance.

- > ici ces phrases sont isolées comme un cristal, l’expression dans sa pureté.

- > expression fugace

. On ne voit pas le lien entre chaque paragraphe, c’est ENIGMATIQUE.

Changement de sujet d’énonciation (d’abord « tu » puis « nous »), quel rapport sémantique ?

La fugacité de l’expression fait qu’on passe d’un paragraphe à l’autre avec d’autres idées sans comprendre comment.

Questionnaire :

Les trois petits paragraphes et la présence de phrases nominales traduisent-ils la rapidité de l‘expression?

Relevez les phrases nominales

Le chant semble t’-il s’être envolé?

Le langage semble t’-il désarticulé?

La rapidité de l’expression s’apparente t’-elle à une fulgurance?

L’expression est-elle associée à la pureté? Expliquez en justifiant et en citant le texte

Y a t’-il un lien entre chaque paragraphe?

Est-ce énigmatique?

Y a t’-il un changement de sujet d’énonciation?

Quel est le rapport sémantique? Peut-on l’expliquer? Le comprendre?

II-

Une esthétique des fulgurances

c)

Visions

Deux sens :

1) hallucinations :

Travail des images et métaphores qui essaient de redonner la réalité de manière figurée.

« Ce qui eut nom ange » périphrase, catachrèse par les poètes. Les oiseaux sont des anges.

« La constellation en plein jour, dans l’ouïe.» on passe d’un sens à l’autre.

« Les petits ouvriers emplumés » désigne les oiseaux

« Instruments de musique » dématérialisation des oiseaux.

Le chant des oiseaux c’est un ensemble d’instruments qui permettent à la voix de s’élever.

1er paragraphe : élévation mystique, le ravissement de l’écoute des oiseaux donne l’impression au poète d’être au paradis

2eme paragraphe : retour brutal avec le connecteur logique « sauf que » / retour a la réalité dans le monde des hommes et du péché.

- Opposition du temps de l’enchantement des anges tel que les oiseaux le rendent possible qui s’opposent au monde sale, à l’argent, temps ou la poésie n’est plus possible. (texte Hölderlin)

Promenade : la vision dans les trois paragraphes dans les terres :  il se promène comme un dieu

2)

Même dans notre temps prosaïque certaines expériences nous permettent de nous élever jusqu’a une contemplation mystique qu’on croyait réservée à une époque ou les dieux existaient encore.

Questionnaire :

Quels sens peut-on donner à « visions »?

Comment Jaccottet essaye t’-il de redonner de manière figurée la réalité?

Relevez une périphrase qui associe l’oiseau à un ange

Relevez une expression du texte qui montre que Jaccottet passe d’un sens à l’autre

Relevez une périphrase qui désigne les oiseaux

Relevez l’expression qui contribue à la dématérialisation des oiseaux

A quoi le chant des oiseaux est-il associé?

Peut-on parler d’élévation mystique dans le premier paragraphe? Expliquez

Que se passe t’-il au deuxième paragraphe?

Relevez le connecteur logique qui traduit le retour brutal

Peut-on parler d’une opposition entre deux temps, celui de l’enchantement des anges et le monde sale  de l’argent

III-

Une éthique de la lumière

a)

L’injonction

Ethos : comportement, théorie du comportement

Morale, manière dont on se propose de lier notre comportement à une règle.

Le fait de se forcer soi même à faire quelque chose

Kant « agit toujours de telle manière que tu puisses en même temps vouloir que la maxime de ton action devienne une loi universelle ».

Même structure avec Jaccottet « écoute, regarde, respire » il s’adresse toujours à lui- même avec « tu »

Il se dit ce qu’il doit faire et se parle à lui-même. Il définit l’éthique comme quelque chose qu’on s’oblige a faire.

Questionnaire :

Peut-on parler d’une éthique de la lumière?

La démarche de Jaccottet peut-elle être assimilée à celle de Kant? Expliquez en justifiant

Comment Jaccottet définit-il l’éthique?

III-

Une éthique de la lumière

b)

Les « vertus négatives »

Cette éthique est la réponse aux vertus négatives du début du 2eme paragraphe.

Isotopie : morale « humble, mérite, généreux, prudent » = vertus négatives, vertus qui nous restreignent, nous retiennent, non héroïque. CONTRAIRE DE L’EPIQUE.

Description assez péjorative d’une existence sans grandeur qui est la condition de tout habitant y compris les poètes, du XXème siècle.

Jaccottet propose à l’issu du 2ème paragraphe une nouvelle éthique vers la lumière c’est à dire une lumière de l’éthique de quelque chose de sacré MAIS d’un sacré sans dieu.

La lumière devient une chose que l’on vénère.

Les rôles des oiseaux est celui d’un chœur de choral qui élève le regard du poète vers la lumière.

Questionnaire :

L’éthique de Jaccottet est-elle la  réponse aux vertus négatives du début du deuxième paragraphe?

Relevez l’isotopie de la morale?

Le lecteur est-il plongé dans une atmosphère poétique qui est le contraire de l’épique?

Y a t’-il une description péjorative de l’existence sans grandeur?

Quelle nouvelle éthique Jaccottet propose t’-il dès le deuxième paragraphe?

Peut-on parler de sacralisation? En quel sens?

Comment la lumière est-elle perçue?

Quel rôle est-il donné aux oiseaux?

Quel rapport a t’-il avec la poète? Est-ce une mission?

III-

Une éthique de la lumière

C)

Justice de l’illimité

La Justice est morale, non négative.

« Suprême harmonie, justice de l’illimité »

- > hyperbole

- > chiasme

- > antonomase « illimité »

Illimité = du grec apeiron, concept d’Anaximandre, utilisé par Heidegger « la parole d’Anaximandre » qui a écrit un livre « approche d’Hölderlin »

Anaximandre = toute chose qui est limitée provient de choses illimitées.

Jaccottet dit sur Hölderlin que le rôle du poète est de regarder les figures limitées jusqu'à apercevoir derrière elle l’illimité dont elles proviennent.

Justice de l’illimité = l’harmonie, le règne de la lumière dans un ciel pur.

(3 petits paragraphes)

1er paragraphe = énigmatique le contenu de la justice est mystérieux, dur à saisir.

2eme paragraphe = « pas de clocher » mystique sans dieu.

Paysage figé dans les nuages, une lumière puissante et claire qui les traverse, le ciel est une pureté, avec l’éternité qui bat dedans.

« C’est comme si » et « on aurait dit » atténuent la violence de l’image, idée de justice distributive (distribution de la lumière, qui rend visible).

Ils disent « le ciel est beau merci la lumière. »

Deux expressions de structure parallèle » céleste cadastre » « aérienne convenance »

- Humanisation du ciel

- Les air des convenances

- On retrouve implicitement l’idée d’un dieu

- Mais c’est un dieu immatériel sans corps, un simple distributeur de lumière.

Questionnaire :

Comment la justice de l’illimité est-elle transcrite dans le texte?

Relevez un chiasme associée à cette idée

Comment se traduit l’illimité en Grec?

De qui nous vient ce concept?

Comment Anaximandre concevait-il l’apeiron?

Montrez que le poète est associé à la justice de l’illimité?

L ‘harmonie est-elle associée à l’illimité?

A quoi le contenu de la justice est-il associé dans le premier paragraphe?

Peut-on parler de mystique sans Dieu dans le deuxième paragraphe?

Montrez que l’idée de justice distributive domine

Retrouve t’-on implicitement l’idée d’un Dieu?

De quel ordre ce Dieu est-il ? Comment est-il perçu? Quelle est sa fonction?

Y a t’-il humanisation du ciel?

 

Date de dernière mise à jour : 17/05/2019

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