Balzac,Le Père Goriot, l'enterrement oral EAF

 

 

L’enterrement du Père Goriot, Les questions probables de l'oral de l'examen

Le père Goriot, Balzac

Séquence roman

 ORAUX EAF

Objet d'étude : le roman et ses personnages : la vision de l'homme et du monde

  • . Explication de l'objet d'étude : le roman et ses personnages : la fiction s'oppose à l'homme et au monde : le réel. Le romancier à travers les personnages qu'il crée et l'univers qui les fait évoluer transmet au lecteur sa vison de l'homme et du monde.

  • Problématique : comment le réalisme dans le père Goriot permet il une peinture de la société du 19ème?

  • Objet : c'est un roman parlant de l'ascension sociale d'un jeune provincial.

 

Lecture du texte :

Les deux prêtres, l'enfant de choeur et le bedeau vinrent et donnèrent tout ce qu'on peut avoir pour soixante-dix francs dans une époque où la religion n'est pas assez riche pour prier gratis. Les gens du clergé chantèrent un psaume, le Libera, le De profundis. Le service dura vingt minutes. Il n'y avait qu'une seule voiture de deuil pour un prêtre et un enfant de choeur, qui consentirent à recevoir avec eux Eugène et Christophe.
- Il n'y a point de suite, dit le prêtre, nous pourrons aller vite, afin de ne pas nous attarder, il est cinq heures et demie.
Cependant, au moment où le corps fut placé dans le corbillard, deux voitures armoriées, mais vides, celle du comte de Restaud et celle du baron de Nucingen, se présentèrent et suivirent le convoi jusqu'au Père-Lachaise. A six heures, le corps du père Goriot fut descendu dans sa fosse, autour de laquelle étaient les gens de ses filles, qui disparurent avec le clergé aussitôt que fut dite la courte prière due au bonhomme pour l'argent de l'étudiant. Quand les deux fossoyeurs eurent jeté quelques pelletées de terre sur la bière pour la cacher, ils se relevèrent, et l'un d'eux, s'adressant à Rastignac, lui demanda leur pourboire. Eugène fouilla dans sa poche et n'y trouva rien, il fut forcé d'emprunter vingt sous à Christophe. Ce fait, si léger en lui-même, détermina chez Rastignac un accès d'horrible tristesse. Le jour tombait, un humide crépuscule agaçait les nerfs, il regarda la tombe et y ensevelit sa dernière larme de jeune homme, cette larme arrachée par les saintes émotions d'un coeur pur, une de ces larmes qui, de la terre où elles tombent, rejaillissent jusque dans les cieux. Il se croisa les bras, contempla les nuages, et, le voyant ainsi, Christophe le quitta.
Rastignac, resté seul, fit quelques pas vers le haut du cimetière et vit Paris tortueusement couché le long des deux rives de la Seine où commençaient à briller les lumières. Ses yeux s'attachèrent presque avidement entre la colonne de la place Vendôme et le dôme des Invalides, là où vivait ce beau monde dans lequel il avait voulu pénétrer. Il lança sur cette ruche bourdonnante un regard qui semblait par avance en pomper le miel, et dit ces mots grandioses: "A nous deux maintenant!"
Et pour premier acte du défi qu'il portait à la Société,
Rastignac alla dîner chez madame de Nucingen.


Le Père Goriot - Honoré de Balzac

Commentaire du convoi funèbre du père Goriot

Ce passage final retrace l’agonie du personnage de Goriot. Nous le voyons évoluer dans son agonie jusqu’à la fin la plus tragique car au-delà de la mort, le lecteur partage le désespoir d’un homme mourant et désespéré de n’avoir par revu ses deux filles pour lesquelles sa vie durant il a tout sacrifié. Goriot est retrouvé par Eugène mourant, ses deux filles Anastasie est Delphine sont absentes et indifférentes à cette situation.  A cet égard, Eugène tente en vain de convaincre les deux filles d’intervenir au plus vite. Le père sombre dans l’inconscience et meurt finalement dans la plus grande solitude. Nous sommes dans la dernière page du roman, le convoi funèbre de Goriot, le père abandonné, l’intérêt de ce passage est aussi d’attirer l’attention du lecteur sur Rastignac et son ambition démesurée.

I Un enterrement bâclé, d’un homme pauvre et abandonné

Le mourant, Goriot à l’agonie souffre plus  de l’abandon de ses filles que de l’approche de la mort elle-même ainsi que le suggèrent les expressions suivantes, « Il n’y avait qu’une seule voiture de deuil.. Il n’y a point de suite… «. Il porte sa souffrance à son paroxysme car son sacrifice d’une vie pour ses deux enfants suscite de la pitié de  la part du lecteur qui compatit et partage la déchirure de ce vieil homme abondonné par les deux êtres auxquels il tient le plus au monde.  Les voiture sont donc vides, l’absence est ainsi connotée et tranche avec l’aspect valorisé du point de vue social des voitures « armoriées », vides certes mais armoriées.  La noblesse du titre nous montre que les apparences sont sauves, les filles sont absentes mais elles sont représentées par leurs domestiques, « les gens de ses filles ».  Le sens du prestige social contraste et met en relief l’absence de sentiments.

Précipitation de l’enterrement  du pauvre homme. Nous voyons le clergé intervenir de manière très calculée « Le service dura vingt minutes… Nous pouvons aller vite… il est cinq heures et demie… A six heures, le Père Goriot… ».  Il semble donc que tous souhaitent voir la fin de l’enterrement ainsi que le suggère la phrase « aussitôt que fut dite la courte prière… ». Les verbes au passé simple amplifient l’impression expéditive de la cérémonie « Les deux prêtres… vinrent et donnèrent,… les gens du clergé chantèrent,… deux voitures armoriées mais vides se présentèrent et suivirent… le corps du Père Goriot fut descendu… », ou encore « A six heures, le corps du Père Goriot fut descendu dans sa fosse, autour de laquelle étaient les gens de ses filles, qui disparurent avec le clergé aussitôt que fut dite la courte prière due au bonhomme pour l’argent de l’étudiant ».

Nous voyons tout au long de cet enterrement que l’argent dirige tout, on lit tout d’abord que Goriot obtient »tout ce qu’on peut avoir pour soixante dix francs », la religion est ensuite mise en cause de ce point de vue car même pour elle et jusque dans la mort, « la religion n’est pas assez riche pour payer gratis », le clergé sait facturer ses services surtout face à la gestion d‘un convoi funéraire, plus loin dans le texte, « l’un des fossoyeurs lui demanda un pourboire ». La place de l’argent est donc très importante dans cette page finale du roman.

II  - La fin d’une initiation

Eugène a une réelle prise de conscience par rapport au passé.  Il se révolte contre le spectacle de la pauvreté. En effet, il lui manque Vingt sous et « Ce fait si léger en lui-même détermina chez Rastignac un accès d’horrible tristesse ».

La tristesse domine,  il est démuni et n’est plus celui qu’il était. Il réalise l’importance de son dénuement qui l’apparente trop selon lui à celui de Goriot. Etat qu’il refuse mais c’est la fin des illusions. La tonalité dominante à ce moment du passage est la tristesse.

Pourtant, l’espoir d’un renouveau transparaît dans la phrase suivante : « Il se croisa les bras, contempla les nuages, et, le voyant ainsi, Christophe le quitta

Elle connote une sorte de retour à la vie, l’espoir d’une renaissance, d’un recommencement, le regard vers le ciel et  les nuages pourrait traduire de manière imagée son désir d’ascension. Sa foi en la vie renaît comme les promesses d’un nouvel avenir.

Nous voyons Rastignac reprendre goût à la vie fastueuse, il rêve secrètement de Paris , la richesse l’attire et le fascine, tout ce qui appartient au monde Parisien est séduction. C’est une ville de fête, « commençaient à briller les lumières »,  d’argent, de beaux quartiers « là où vivait ce beau monde ». Paris devient l’objet en rêve de tous ses désirs, de toutes ses aspirations, il le vit déjà en pensée ainsi que le suggère l’expression : « un regard qui semblait par avance en pomper le miel » .

Son appétit sans limites, sa soif de conquête, de luxe et de fêtes parisiennes se traduit dans l’apostrophe « A nous deux maintenant! ». Le lecteur ressent l’ambition démesurée de cet homme que rien ne peut arrêter, il se présente sous les traits d’un conquérant, d’un homme jeune, déterminé et plein d’assurance.

C’est pourquoi, il décide de se servir du sentiment amoureux pour arriver à ses fins mercantiles. Il s’offre un dîner d’ambitieux : « Rastignac alla dîner chez madame de Nucingen ». Il est désormais  Rastignac et tout même l’amour devient l’instrument de son ambition sans bornes

Conclusion

Cette dernière page du roman est importante, on y retrouve le thème de la vie envisagée par Balzac dans sa fin et son commencement, une vie s’achève et une commence

On retrouve dans cette dernière page le thème de l’égoisme dominant dans l’œuvre de Balzac. On peut dire qu’il s’agit de la fin d’une initiation car Eugène se retrouve face à lui-même, Vautrin est arrêté, Goriot est mort mais il aura contribué à son apprentissage de vie.

 

Balzac 1799 – 1850

Écrivain français, romancier, dramaturge, critique littéraire, critique d'art, essayiste et journaliste.

Auteur de la comédie humaine. Ses romans réalistes et psychologiques les plus célèbres sont le Père Goriot ou Eugénie Grandet.

La comédie humaine: le Père Goriot s'inscrit dans la comédie humaine et constitue un passage important dans la construction. La comédie humaine est un titre suggéré par la Divine comédie de Dante.

 ORAUX EAF

La comédie humaine Balzac est le témoin de son temps. Pour écrire ses romans, il fait des enquêtes sur les lieux et les milieux sociaux. Il donne une image fidèle de la société, on peut faire une analogie avec Zola, "les Rougons- Macquart".
 
  • Question pour l'oral du baccalauréat de français : quels sont les moyens de créer l'illusion dans le père Goriot? 
  • - affirmer l'histoire n'est pas une fiction - peu d'interventions du narrateur dans le roman
  • - la physionomie : une théorie de Lavater : scientifique 1772, on établit un parallèle entre le physique et le caractère d'un personnage. par exemple, les mollets du père Goriot reflètent ses caractéristiques morales.
  • - descriptions méticuleuses : donner une apparence de vie individuelle à des personnages types : ex : Rastignac et Lucien : personnage type du jeune provincial ambitieux qui vient à Paris pour réussir. Le père Goriot est le type du père qui adore ses filles - le retour des personnages

 

 

Fiche bac sur le naturalisme et le réalisme pour trouver les éléments de réponses au questionnaire du bac

Naturalisme et Réalisme

Crée en même temps que le romantisme (De Balzac à Stendhal), le réalisme ne prend vraiment son essort que dans la période 1850-1900 (par Flaubert et Maupassant) et se retrouve dans le naturalisme crée par Zola.

  • 1) Réalisme et Naturalisme (à travers l'histoire) - Les romans emprunts de réalisme s'identifient à l'époque traversée: des révolutions de 1848 (qui se retrouve dans "L'Education sentimentale" de Flaubert, du coup d'état de L-N Bonaparte (conteste de "La Fortune des Rougon" de Zola) ou de la politique stable du 2ème Empire (1852 à 1870). -Les Années 1850-1900 virent la vraie naissance du capitalisme moderne: Zola le décrit à travers les grands magasins dans "Au bonheur des dames" paru en 1883, et à travers la bourse dans "l'Argent" paru en 1891. C'est une époque de fortes évolutuions tant sociales (naissance de la classe ouvrière) que urbaines (à travers le Paris du Préfet Haussmann). -C'est enfin le grand moment du positivisme, qui use de l'expérience scientifique comme fondement à tout savoir. Les romanciers écrivent aussi sur des avancéesen médecine et en psychologie, Maupassant disserte sur la folie ("Le Horla" en 1887), les frères Goncourt s'expriment sur l'hystérie féminine ("Germine Lacerteux" en 1865), ou encore Zola sur les valeurs de l'hérédité, servant de base à ses "Rougon-Macquart" (de 1871 à 1893), période romanesque sous titrée "Histoire Naturelle et social d'une famille sous le second Empire".

  • 2) Les clés du réalisme et du naturalisme: -Les principes généraux de la vision réaliste naissent chez Balzac qui crée, avec "La comédie Humaine" le roman total, vrai "concurrence à l'Etat-civil" (préambule de 1842) et chez Stendhal qui crée le roman assimilé à "une glace qui déambule sur une grande-route" ("Le Rouge et le Noir" en 1830). Les 2 écrivains affirment retranscrire la réalité de manière fidèle. -Le mot "réalisme survient, au début de manière péjorative pour enfin définir une nouvelle création de description, constituée autour de Gustave Courbet. Plus tard, Champfleury et Duranty se l'approprient en littérature en affirmant l'objectivité sur base romantique, et ses qualités de description. Le réalisme n'est cependant qu'au second plan comme courant en littérature: et même Flaubert, pourtant son affirmé (Chef de file, ne se disait-il pas comme non-réaliste. -Par contre, le naturalisme a bien représenté une école littéraire, avec les frères Goncourt et Zola ("Thérése Raquin", en 1867, puis les "Rougon Macquart" à partir de 1871). Les écrits de ce dernier écrivain, Le Roman d'expérience (en 1880) et les Romanciers (1881) apportent leur fondement au naturalisme; ils revendiquent un réalisme extrémiste par leur expérimentation du modèle scientifique. Ils s'attirent toutefois des avis mesurés, chez Maupassant (exemple: la préface de "Pierre et Jean", en 1887) ou chez Huysmans "exemple: la préface de "A retours", en 1903).

  • 3) Les genres réalistes et naturalistes: - Le roman est le genre le plus retenu: on estime qu'il décrit le mieux la réalité. Balzac avec "La Comédie Humaine", et Zola , avec les "Rougon-Macquart" racontent de grandes épopées familiales, empreintes de social et d'histoire. Contrairement aux romantiques avec le roman sur fond d'histoire, les réalistes et les naturalistes s'intéressent eux au présent et tirent leur inspiration de la vie réelle (Stendhal écrit aussi son roman "Le Rouge et le Noir" en se basant sur un fait divers relaté dans un journal). -Le descriptif a une grande importance, car il permet de décrire la réalité: il repète les "petits faits avérés" (Stendhal) et cela donne un effet de réalité. -Enfin, se focaliser dans ce genre de romans, autorise des effets complexes, entre narrateur présent en permanence, image du démuirge qui crée tout un monde (Balzac), et le "se focaliser" propre à Zola, qui permet au narrateur de se dissimuler derrière ses personnages.

  • 4) Les Thèmes réalistes et naturalistes: -Le réalisme s'attaque d'abord au romantisme, qu'on accuse d'éloigner de la réalité. Flaubert dans "Madame Bovary", décrit les effets néfastes de l'illusion romantique sur l'héroisme de son roman). Par contre, réalistes et naturalistes revendiquent la réalité des villes, politique et sociale. Les héros de ces romans sont ordinaires, qu'ils soient de la classe bourgeoise de Flaubert ou de la classe ouvrière de Zola- Zola décrit aussi, dans les "Rougon-Macquart" le monde des prostituées, l'alcool et le crime. -C'est la réalité que les romans décrivent. C'est pourquoi le réalisme a souvent été qualifié d' inesthétique et parfois même manquant de moralité et apportant la subversion: en 1857; un procés a même été intenté contre Flaubert "Madame Bovary" sous l'accusation suivante: "Atteinte à la morale des gens et aux bonnes moeurs".

 
 

 

 

 

Questions sur le réalisme:

 

*** Réponses dans l'exposé ci-dessus

  • Quand le réalisme prend t'-il son essor?
  • Avec quels écrivains?
  • Citez trois exemples de romans réalistes
  • Balzac est-il à l'origine des principes généraux du réalisme?
  • Avec quelle œuvre littéraire?
  • Citez un autre écrivain qui avec Balzac, recrée la réalité de manière fidèle
  • Définir le réalisme
  • Est-ce un courant littéraire?
  • En est-il de même avec le naturalisme?
  • Proposez une définition du naturalisme et citez un représentant
  • Quelles sont les points communs et différences entre le réalisme et le naturalisme
  • Quels sont les genres réalistes?
  • Quels sont les thèmes réalistes?
  • Contre quel courant littéraire le réalisme s'insurge t'-il?

 

Questions sur Balzac et son œuvre

 

La vie de Balzac

*** Questionnaire sur la biographie de l’écrivain

  • De quel siècle Balzac est-il?
  • Écrivain français né à Tours en 1799, décédé à Paris en 1850, Balzac (qui ajoutera une particule à son nom en 1831) est issu de la petite bourgeoisie provinciale.

 

  • A quelle carrière est-il destiné?
  • Il était destiné à une carrière juridique mais très passionné de lecture, il parvient à convaincre sa famille de le laisser s’adonner à l’écriture.

 

  • Qui lui déconseillera la carrière littéraire?
  • Après avoir lu la première tragédie en vers de Balzac, Cromwell déconseillera la carrière littéraire au jeune homme.

 

  • Se décourage t’-il?
  • Non, il continue à écrire sous divers pseudonymes.

 

  • Qu’achète t ‘il en 1825?
  • En 1825, il achète une imprimerie mais fait rapidement faillite et, couvert de dettes, se tourne de nouveau vers le roman.

 

  • Quand sera t’-il introduit dans les salons littéraires aristocratiques?
  • Dès ses premiers succès en particulier dans le salon de Mme Récamier.

 

  • A t’-il contribué à instaurer la protection du droit d’auteur?
  • Oui, il contribue à instaurer la protection du droit d’auteur, c’est un grand précurseur, membre de la Société des gens de lettres dès sa création en 1838, il met en place cette protection de la propriété intellectuelle.

 

  • A quoi donne t’-il naissance en 1837?
  • Au roman feuilleton avec La vieille fille, c’est le premier exemple paru dans les journaux.

 

  • A quel âge meurt-il?
  • A 50 ans.

 

  • Qui avait-il épousé quelques mois auparavant?
  • Mme Hanska, une comtesse polonaise avec qui il entretint pendant seize ans une correspondance admirable (Lettres à Mme Hanska, 1832-1848, publiées en 1968).

ORAUX EAF

 

 Questions sur le commentaire en fonction du plan

Questions sur l'introduction

 

Quelle est la situation du passage?

Le lecteur assiste au désespoir d'un homme mourant et désespéré de n'avoir par vu ses deux filles: pouvait-il prévoir cette fin? Correspond t'-elle au schéma d'ensemble de l’œuvre?

Quel est l'état d'esprit des deux filles vis-à-vis de l'état d'agonie de leur père?

Qui tente d'intervenir pour changer l'ordre des choses?

Donnez un titre au passage et justifiez votre réponse

Quel est selon vous, l'intérêt de ce passage?

Vers qui l'attention du lecteur se tourne t'-elle? Pourquoi? Justifiez votre réponse

 

Questions sur le commentaire dans le respect des axes

 

Problématique: En quoi cette dernière page est-elle la fin d'une initiation?

 

Plan de l'étude:

 

I – Un enterrement bâclé d'un homme pauvre et abandonné

II – La fin d'une initiation

 

 

 

 

Questions sur le développement

 

I -

Que suggèrent les expressions suivantes:

«il n'y avait qu'une seule voiture de deuil... il n'y a pas de suite»

Porte t'-il sa souffrance à son paroxysme?

Que ressentez-vous en tant que lecteur?

Comment l'absence est-elle connotée?

Quel aspect de l'enterrement est-il mis en valeur? Citez et expliquez votre réponse

Comment les filles sont-elles représentées?

Les apparences sont-elles sauves?

Qu'en est-il de la noblesse du titre?

Estimez-vous en tant que lecteur que le sens du prestige social soit valorisé au détriment des sentiments?

De quelle manière le clergé intervient-il? Citez les passages représentatifs de l'intervention très calculée du clergé

Comment interpréter la phrase suivante «Aussitôt que fut dite la courte prière»?

Quel temps contribue t'-il à renforcer l'accélération et la précipitation de l'enterrement?

Quel enseignement tire t'-on de cet enterrement?

La religion est-elle mise en cause?

Peut-on dire que le thème dominant de la page finale soit l'argent?

 

II -

Quel est l'état d'esprit d'Eugène?

Contre quoi se révolte t'-il?

A qui s'apparente t'-il?

Quelle est la tonalité dominante?

Quelle phrase du texte laisse apparaître l'espoir d'un renouveau?

Expliquez en quelques lignes et en citant le texte l'idée d'un recommencement et d'un désir d'ascension

De quoi rêve t'-il secrètement?

Quelles sont pour lui les valeurs essentielles?

Quelle expression du texte traduit le mieux son appétit sans limites de luxe, de fête....

Quel portrait psychologique peut-on faire de ce personnage? Proposez les caractéristiques essentielles pour dessiner avec la plus grande exactitude le portrait de cet homme

Par quel moyen va t'-il arriver à ses fins?

La fin justifie t'-elle les moyens pour cet homme?

Cela fait-il de lui un personnage sympathique ou antipathique? Développez votre réponse en citant pour justifier votre point de vue

 

Questions sur la conclusion

 

Cette dernière page de roman est-elle importante?

Comment le thème de la vie y est-il envisagé? Montrez en quelques lignes l'idée essentielle de fin associée à celle de commencement

Le thème de l’égoïsme est-il dominant dans cet ouvrage?

Peut-on parler au sens de «la fin d'une initiation»?

Eugène se retrouve t'-il face à lui-même?

La mort du Père Goriot est-elle symbolique pour Eugène?

Balzac s'élève t'-il selon vous dans la psychologie des divers personnages avec brio? Dans les mœurs de l'époque?

 

 

 

Pour travailler l'ouverture

 

Point commun entre deux pages finales de roman, le père Goriot, Balzac et Bel ami de Maupassant. 

  • Deux fins d'initiation

  • Le sacre de Georges Duroy. Ambition politique visible à traves son mariage d'intérêt. Duroy a beaucoup d'ambitions et aucun sentiment pour son épouse. C'est un arriviste. Nous avons une fin ouverte. 

  • On retrouve cette même ambition démesurée chez Rastignac qui se sert des sentiments amoureux dans le but de parvenir à ses fins. Ambition sociale aboutie.

 

 

Date de dernière mise à jour : 17/05/2019

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