Sarraute, Pour un oui ou pour un non, scène d'ouverture, oral
Entretien préparé sur Pour un oui ou pour un non de Nathalie Sarraute
** Séquence "le théâtre"
Mise en scène du langage
Problématique : Comment faire voir et entendre non seulement le langage mais aussi l'indicible ?
Objet d'étude : Le texte théâtral et sa représentation
Perspectives: Détournement des conventions théâtrales, l'écriture de Sarraute et les tropismes, le théâtre de Beckett et l'absurde.
Œuvre complète Pour un oui ou pour un non de Nathalie Sarraute.
Groupement de textes :
le théâtre de Samuel Beckett. Lectures analytiques Œuvre complète Pour un oui ou pour un non de Nathalie Sarraute
1.Scène d'ouverture du début à « ce n'est pas sans importance »
2. « La vie est là » de « Tu comprends pourquoi je tiens... » à « dans le « poétique », la poésie ». »
3. Scène finale de « H.1.- Oui... il me semble que là où tu es tout est... » à la fin.
4.En attendant Godot de Samuel Beckett : Scène d'ouverture du début à « Il n'y a rien à voir »
5.Oh les beaux jours ! De Samuel Beckett, début de l'Acte II : de « Scène comme au premier acte. Willie invisible... » à « ...Mon Willie ! (Yeux à droite. Appelant.) Willie ! (Un temps. Plus fort.) Willie ! »
Activités complémentaires:
Visionnement du film de Jacques Doillon sur Pour un oui pour un non, 1988.
Lecture d'autres textes de Nathalie Sarraute : une définition des tropismes dans la préface à L'Ere du soupçon, une réflexion sur les tropismes et le théâtre dans « Le Gant retourné », un extrait de Entre la vie et la mort : « C'est bien, ça »
Lecture cursive de En attendant Godot de Samuel Beckett.
Lecture du passage :
1.Scène d'ouverture du début à « ce n'est pas sans importance »
H.1.-Écoute,je voulais te demander... C'est un peu pour ça que je suis venu... je voudrais savoir... que s'est-il passé? Qu'est-ce que tu as contre moi?
H.2.-Mais rien... Pourquoi ?
H.1.-Oh,je ne sais pas... Il me semble que tu t'éloignes... tu ne fais plus jamais signe... il faut toujours que ce soit moi...
H.2.- Tu sais bien : je prends rarement l'initiative, j'ai peur de déranger.
H. 1. - Mais pas avec moi? Tu sais que je te le dirais... Nous n'en sommes tout de même pas là... Non, je sens qu'il y a quelque chose...
H.2.-Mais que veux-tu qu'il y ait ?
H.1.-C'est justement ce que je me demande. J'ai beau chercher... jamais... depuis tant d'années... il n'y a jamais rien eu entre nous... rien dont je me souvienne...
H.2.-Moi, par contre, il y a des choses que je n'oublie pas. Tu as toujours été très chic... il y a eu des circonstances...
H.1.-0h qu'est-ce que c'est? Toi aussi, tu as toujours été parfait... un ami sûr... Tu te souviens comme on attendrissait ta mère?... H.2.-0ui, pauvre maman... Elle t'aimait bien... elle me disait: «Ah lui, au moins, c'est un vrai copain, tu pourras toujours compter sur lui.» C'est ce que j'ai fait, d'ailleurs.
H.1.-Alors? H.2, hausse les épaules. -...Alors... que veux-tu que je te dise!
H.1.-Si, dis-moi... je te connais trop bien : il y a quelque chose de changé... Tu étais toujours à une certaine distance... de tout le monde, du reste... mais maintenant avec moi... encore l'autre jour, au téléphone ... tu étais à l'autre bout du monde... ça me fait de la peine, tu sais...
H.2, dans un élan.-Mais moi aussi, figure-toi...
H.I.-Ah tu vois, j'ai donc raison...
H.2.-Que veux-tu... je t'aime tout autant, tu sais... ne crois pas ça... mais c'est plus fort que moi...
H.1.-Qu'est-ce qui est plus fort? Pourquoi ne veux-tu pas le dire? Il y a donc eu quelque chose...
H.2.-Non... vraiment rien... Rien qu'on puisse dire... H.1.-Essaie quand même... H.2.-Oh non... je ne veux pas... H.1.-Pourquoi? Dis-moi pourquoi?
H.2.-Non, ne me force pas...
H.1.-C'est donc si terrible?
H.2.-Non, pas terrible... ce n'est pas ça...
H.1.-Mais qu'est-ce que c'est, alors?
H.2.-C'est... c'est plutôt que ce n'est rien ... ce qui s'appelle rien... ce qu'on appelle ainsi... en parler seulement, évoquer ça... ça peut vous entraîner... de quoi on aurait l'air? Personne, du reste... personne ne l'ose... on n'en entend jamais parler...
H.1.-Eh bien, je te demande au nom de tout ce que tu prétends que j' ai été pour toi... au nom de ta mère... de nos parents ... je t'adjure solennellement, tu ne peux plus reculer... Qu'est-ce qu'il y a eu? Dis-le...tu me dois ça...
H.2, piteusement. - Je te dis : ce n'est rien qu'on puisse dire... rien dont il soit permis de parler...
H.1.-Allons, vas-y...
H.2.-Eh bien, c'est juste des mots...
H.1.-Des mots? Entre nous? Ne me dis pas qu'on a eu des mots... ce n'est pas possible... et je m'en serais souvenu...
H.2.-Non, pas des mots comme ça... d'autres mots... pas ceux dont on dit qu'on les a «eus»... Des mots qu'on n'a pas «eus», justement... On ne sait pas comment ils vous viennent...
H.1.-Lesquels? Quels mots? Tu me fais languir... tu me taquines...
H.2.-Mais non, je ne te taquine pas... Mais si je te les dis...
H.1.-Alors? Qu'est-ce qui se passera? Tu me dis que ce n'est rien...
H.2.-Mais justement, ce n'est rien... Et c'est à cause de ce rien...
H.1.- Ah on y arrive... C'est à cause de ce rien que tu t'es éloigné? Que tu as voulu rompre avec moi?
H.2, soupire. - Oui... c' est à cause de ça... Tu ne comprendras jamais... Personne, du reste, ne pourra comprendre...
H.1.-Essaie toujours... Je ne suis pas si obtus... H.2.-Oh si... pour ça, tu l'es. Vous l'êtes tous, du reste. H.1.-Alors, chiche... on verra...
H.2.-Eh bien... tu m'as dit il y a quelque temps... tu m'as dit... quand je me suis vanté de je ne sais plus quoi... de je ne sais plus quel succès... oui... dérisoire... quand je t'en ai parlé... tu m'as dit : « C'est bien... ça...»
H.1.-Répète-le, je t'en prie... j'ai dû mal entendre.
H.2,prenant courage.- Tu m'as dit : «C'est bien... ça...» Juste avec ce suspens... cet accent...
H.1. -Ce n'est pas vrai. ça ne peut pas être ça... ce n'est pas possible...
H.2.Tu vois, je te l'avais bien dit... à quoi bon?...
H.1.-Non mais vraiment, ce n'est pas une plaisanterie? Tu parles sérieusement?
H.2.-Oui. Très. Très sérieusement.
H.1.-Écoute, dis-moi si je rêve... si je me trompe... Tu m'aurais fait part d'une réussite... quelle réussite d'ailleurs...
H.2.-Oh peu importe... une réussite quelconque...
H.1.-Et alors je t'aurais dit : « C'est bien, ça? »
H.2, soupire.- Pas tout à fait ainsi... il y avait entre «C'est bien» et «ça» un intervalle plus grand : «C'est biiien... ça... » Un accent mis sur «bien»... un étirement : «biiien...» et un suspens avant que «ça» arrive... ce n'est pas sans importance.
Etude de l'incipit :
Problématique : En quoi avons-nous une scène d’exposition?
C'est en 1939, que Nathalie Sarraute signe un étrange roman qui ne ressemble à aucun autre : Tropismes. Ce premier texte est repris en 1957 par les éditions de Minuit, ce qui vaut à son auteur d'être considérée à l'instar d'Alain Robbe-Grillet, de Michel Butor et de Claude Simon (Prix Nobel de littérature) comme un écrivain du Nouveau Roman. Attachée à débusquer ces mouvements intérieurs, infimes, furtifs dont on a à peine conscience et qu'elle appelle tropismes, Sarraute a distingué dans ses romans, la conversation, c'est-à-dire les phrases réellement prononcées et notées entre guillemets, de la sous-conversation, dans laquelle elle tente de cerner les impressions à peine perceptibles que provoquent ce qui est dit, de donner forme, par le langage et malgré le langage, à l'innommable. Une telle distinction n'est pas possible au théâtre. C'est donc tardivement, en 1964, qu'elle écrit sa première pièce Silence. Écrite en 1982, mise en scène en 1986 par Simone Benmussa, Pour un oui ou pour un non est la dernière pièce de Sarraute. Elle ne comporte en fait que deux personnages : H1 et H2 (F et H3 ne font que passer). Le passage que nous allons étudier en est l'ouverture.
Situation du texte : La première partie de la pièce explore les sous-entendus d'une phrase un jour adressée par H1 à H2, son ami d'enfance : « C'est bien... ça ». Phrase apparemment inoffensive mais qui s'est emplie de tropismes au point de menacer l'amitié entre les deux hommes. Un bref moment d'accalmie précède l'extrait que nous allons étudier. Un passage de retournement de situation, puisque c'est H1 cette fois qui est blessé par une remarque de H2.
I. Le caractère inattendu (ce qui ne correspond pas à une scène d'exposition)
- pas de nom pour les personnages Nommé par H1, H2, F. Une seule indication --> sexe - décor pas précisé ; pas d'indication de décor Logiquement située dans les didascalies Didascalies présente --> donne des précisions sur le ton, l'état d'esprit "soupir", "dans un élan" x6 didascalie - pas de découpage en scène ; acte Donc pas de scène d'exposition (scène: entrée, sortie de personnage) Mais quand F et H3 passent pas de découpage vu qu'annoncé dès le début - réplique : allusion au fait passé très vague ; aucune explication
"pauvre maman" "il y a des choses que je n'oublie pas" "encore l'autre jour au téléphone" - beaucoup de phrases incomplètes, beaucoup de point de suspension (caractéristique de Nathalie Sarraute) Ils vont rarement jusqu'au bout de leur phrase. Répétition de pronoms ou adjectifs indéfinis (rien, quelque chose, personne)
II. Cependant quelques repères Caractéristique du théâtre :
- répartition en répliques : deux personnes qui se parlent -Alternance des répliques de H1 et H2 Didascalie x6 : "hausse les épaules", "dans un élan" "piteusement" "soupir" "prenant courage" "soupire" ---> certain mal aise. Toujours H2 qui a didascalie - répétition de l'un à l'autre---> dynamique du dialogue théâtre Questions-réponses , répétitions de même mot d'une réplique à l'autre. - ils se connaissent depuis l'enfance --> ami de longue date. Ils parlent de leur enfance, connaissent les parents de l'un et l'autre "vrai copain" ---> repère - L’histoire qui se dessine. Pas de décor mais on sait ou on est. H1 qui va voir H2 pour demander une explication (pourquoi si froid) ---> début d'intrigue - H2 a toujours été quelquefois froid mais il ne l'est plus H1 est chic ---> caractère des personnages
III. Cette ouverture rend compte du sujet (intrigue) de la pièce
- fin de passage : démarche H1 aboutie Il finit par obtenir cette explication H2 dit ce qu'il a sur le cœur. Problème qui occupe une majeure partie de la pièce c'est qu'un jour H1 à dit à H2 "c'est bien... Ça" Tropisme, malaise provoqué chez H2 par "c'est bien ... Ça" Fait d'un arrêt entre bien et ça Sujet de la pièce : tropisme - cette pièce sera une pièce sur rien "enfin pas exactement rien" "rien qui puisse se dire" Pouvoir 2 sens ' ---> capacité, possibilité, ---> interdit, moralement ça ne se fait pas - intrigue infime posée au début qui fait écho au titre --> pour pas grand chose - lutte entre langage. Chose reconnue et les tropismes. Points de suspensions : ils disparaissent quand on raconte quelque chose d'avéré, de reconnu Entre valeurs reconnues et monde des tropismes
Conclusion : Toute la pièce va consister à regarder à la loupe, un désaccord latent entre les deux personnages, à décortiquer une phrase « c'est bien...ça », puis d'autres « la vie est là », « ça en vaut tout de même la peine »,à se débarrasser des étiquettes : un ami sûr, le bonheur, un marginal, un poète.. Au théâtre, comme dans ses romans, Sarraute traque les sous-entendus de la conversation, sa violence cachée. Cependant, tout est prononcé, conversation et sous conversation sont sur le même plan si bien que la banalité côtoie l'étrangeté, le comique.
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Questions sur Sarraute : sa vie, son œuvre
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Quelles sont ses dates?
- 1900 - 1999
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De quelle origine est-elle?
- écrivain français d'origine russe
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Comment découvre t’-elle la littérature du XXe siècle?
- Avec Proust
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Quels auteurs bouleversent sa conception du roman?
- avec Marcel Proust, James Joyce et Virginia Woolf, qui bouleversent sa conception du roman
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Quel est son premier recueil?
- Tropismes
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Quel prix reçoit-elle?
- Prix international de littérature pour son roman Les Fruits d'Or
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Citez trois de ses œuvres
- Le Silence, Le Mensonge, Pour un oui pour un non
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Dans quel essai sur la littérature Sarraute récuse t’-elle les conventions traditionnelles du roman?
- l'Ère du soupçon
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Quels sont ses auteurs de référence?
- Butor, Robbe Grillet
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A quel courant tout comme Grillet et Butor, appartient-elle?
- Au Nouveau Roman
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Quelle est l’ambition de Sarraute?
- Elle ambitionne de saisir le Non-dit
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Que cherche t’-elle à saisir?
- L'invisible
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Comment la force du mot est-elle envisagée?
- Les paroles d'apparence anodine ont une force destructrice
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Donnez une définition de Tropisme
- mouvements intérieurs presque insensibles dus à des causes extérieures: phrases stéréotypées, conventions sociales
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Quel rapport les mots entretiennent-ils avec les maux?
- Les mots cachent les "petits drames" et des rapports humains complexes. La communication est problématique.
Questions sur le théâtre de l’absurde :
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Donnez une définition du théâtre de l’absurde
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Le terme de théâtre de l'absurde nous vient de Martin Esslin en 1962. On peut définir le théâtre de l'absurde comme un type de théâtre à partir de 1940 qui rompt avec les genres classiques comme le drame et la comédie. Le thème récurrent dans le théâtre de l'absurde est l'absurdité de la condition humaine en général.
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Quand est-il apparu?
- Dans les années 1940
- Quelles sont ses caractéristiques?
- rupture totale par rapport aux genres plus classiques, tels que le drame ou la comédie
- Quelle est l’origine de cette pensée?
- Le traumatisme de la seconde guerre mondiale. Le théâtre de l'absurde devient l'expression de l'impuissance de l'homme face à son destin et à l'absurdité de la condition humaine dans laquelle il est enfermé.
- Qui le représente?
- Ionesco, Adamov, Beckett, Genet. Les sources philosophiques : Artaud, Sartre
- Quelles sont les œuvres littéraires représentatives du théâtre de l’absurde de Ionesco et de Beckett?
- En attendant Godot de Beckett. Rhinocéros, la Cantatrice chauve de Ionesco
- Quelle est l’origine philosophique du concept d’absurde?
- Le théâtre et son double Artaud, la distanciation de Brecht, l'existentialisme, Sartre et Camus
- Faites une fiche sur les caractéristiques du théâtre de l’absurde
- Recherches personnelles
- Une fiche sur les précurseurs, les pionniers et les héritiers
- Les précurseurs :
- Guillaume Apollinaire (1880–1918)
- Antonin Artaud (1893–1948)
- Albert Camus (1913–1960)
- Les Pionniers
- Samuel Beckett (1906–1989) :
- Arthur Adamov (1908–1970)
- Eugène Ionesco (1909–1994)
- Les héritiers :
- Jean Tardieu (1903–1995)
- Max Frisch (1911–1991)
- Robert Pinget (1919–1997)
- Boris Vian (1920–1959) :
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Définir les termes suivants :
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- Action
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- Acte
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- L’exposition
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- Nœud
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- Dénouement
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- Didascalie
Questions sur la séquence le théâtre :
le langage théâtral
- Qu'est ce qu'un monologue?
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Il manifeste la présence d'un personnage seul sur scène qui se parle à lui même ou éventuellement à quelqu'un d'absent. Il permet au spectateur de connaitre les pensée du personnage.
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Définir la didascalie
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Indications scéniques en italique le plus souvent qui donnent des information au metteur en scène ou au lecteur; On distingue les didascalies initiales, elles donnent le titre de la pièce, les listes des personnages, les indications scéniques de lieu et du décor. Les didascalies internes accompagnent le dialogue.
- Quelle forme le dialogue peut il prendre?
- Il manifeste la présence d'au moins deux personnages sur scène. Il prend différentes formes :
- - la réplique : elle constitue la réponse d'une personne à l'autre
- - la répartie : c'est une réplique brève qui répond à une attaque
- -stichomythie : dialogue où les personnages se répondent vers par vers et qui donne un style à l'échange
- L'action dramatique :
- quelles sont les règles des trois unités? Les règles ont été élaborées tout au long du 17 ème siècle
- - règle du temps : l'action ne doit pas dépasser 24 heures
- - règle du lieu : un décor de palais pour une tragédie
- un intérieur bourgeois pour la comédie
- - l'action : tenir l'intrigue à une action principale
- - la vraisemblance : vise ce que le public peut croire
- - la bienséance : elle interdit de faire couler le sang sur scène
- - découpage d'une pièce de théâtre : les actes sont en général au nombre de 5 , il n'y en a que 3 parfois dans les comédies.
- La structure interne :
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- l'exposition : elle informe le spectateur de la situation initiale par des renseignements sur le lieu et le temps, les personnages et l'action.
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- le noeud dramatique : il situe les obstacles et les conflits qui empêchent la progression de l'action. Celle ci est ponctuée de péripéties comme les sentiments de situation, les coups de théâtre, les quiproquos qui retardent l'action et les rebondissements qui compliquent l'intrigue.
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- le dénouement : Il permet de résoudre les conflits présents dans l'intrigue.
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La scène théâtrale :
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Un espace de jeu : les décors, les costumes, les maquillages contribuent au symbolisme de la scène en soulignant les choix du metteur en scène.
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Réflexions personnelles :
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Quelles sont les fonctions d’une scène d’exposition?
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Selon vous, la première et dernière scène d’une pièce de théâtre sont-elles essentielles à la pièce? En quoi?
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Donnez une définition de « la scène d’exposition ».
Questions sur le commentaire : toutes les réponses sont dans le commentaire
Problématique
En quoi avons-nous une scène d’exposition?
Questions sur l’introduction :
Pour un oui ou pour un non est-elle la dernière pièce de théâtre de Sarraute?
Combien de personnages cette pièce a t’-elle?
Quelle est la situation du texte?
H1 adresse à H2 une phrase : « C’est bien …. Ça » Expliquez : la phrase s’est emplie de tropismes.
I -
Les personnages sont-ils nommés?
Comment?
Quelles sont les autres indications concernant les personnages?
Le décor est-il décrit?
Comment les seules indications dont dispose le lecteur sont-elles transcrites?
Sur quels points les didascalies nous renseignent-elles?
Avons-nous un découpage en entrée et sortie des personnages?
En ce sens peut-on dire que le lecteur retrouve les caractéristiques d’une scène d’expositions?
Analysez la ponctuation
Que souligne t’-elle?
Quelle fonction remplissent les phrases incomplètes et les pronoms ainsi que les adjectifs indéfinis? Citez pour justifier votre réponse
II -
Quels sont les repères caractéristiques du théâtre?
Avons-nous une répartition des répliques?
Une alternance de ces mêmes répliques?
Comment la dynamique du dialogue est-elle soulignée?
Les didascalies jouent-elles un rôle important?
L’histoire se dessine t’-elle?
Quel est le thème évoqué par les deux personnages?
Comment se traduit le début de l’intrigue?
III -
Que peut-on dire de cette scène d’ouverture?
Rend t’-elle compte de l’intrigue de la pièce?
En quoi? Que comprenons-nous? Sur quoi porte cette pièce en fait?
Comment comprendre le « rien qui puisse se dire »?
Avons-nous un écho au titre? En quoi? Expliquez.
A quel niveau l’absurde se manifeste t’-il?
Expliquez la manière dont Sarraute pose le problème du langage
- La chose reconnue et les tropismes : la violence cachée
Conclusion :
Sur quoi repose toute la pièce?
Quelle est la visée de Sarraute dans cette pièce de théâtre?
Nathalie Sarraute fait passer le tropisme dans le dialogue, la sous-conversation dans la conversation dans cette pièce : Dans quelles autres pièces cela se retrouve t’-il?
-Le mensonge
-Le silence
-Isma
-C’est beau
-Elle est là
Travail sur l’interprétation de ce qui est dit : Intrigue minimale et analyse de la langue, intonation, soupirs… Etude du ressenti : mouvements indéfinissables qui passent aux limites de la conscience qui sont à l’origine de nos gestes et paroles et qui constituent de petits drames qui se cachent derrière les conversations.
En ce sens : pouvons-nous dire que les personnages soient secondaires tout comme le sujet et qu’il n’y ait que du langage?
Le théâtre de Sarraute n’et-il qu’un théâtre de langage?
Le tout et le rien nous renvoient à une absolue liberté d’interprétation :
L’interprétation a deux sens :
- comment je dis
- comment tu comprends
« c’est bien… ça », « la vie est là » : Derrière l’amitié des deux personnages se joue le drame de la communication entre les hommes.
Le langage n’est pas évident.
Citez une autre œuvre théâtrale qui relève du théâtre de l’absurde et qui analyse le langage comme non évident et la communication comme problématique.
Date de dernière mise à jour : 17/05/2019