Montaigne, les Essais, Au lecteur, oral

 

Les Essais de Montaigne, Au lecteur

Entretien préparé de 73 questions avec réponses en commentaire

ORAUX EAF
 
 

Lecture du texte :

C'est ici un livre de bonne foi, lecteur. Il t'avertit, dés l'entrée, que je ne m'y suis proposé aucune fin, que domestique et privée. Je n'y ai eu nulle considération de ton service, ni de ma gloire. Mes forces ne sont pas capables d'un tel dessein. Je l'ai voué à la commodité particulière de mes parents et amis : à ce que m'ayant perdu (ce qu'ils ont à faire bientôt) ils y puissent retrouver aucuns traits de mes conditions et humeurs, et que par ce moyen ils nourrissent, plus altiére et plus vive, la connaissance qu'ils ont eue de moi. Si c'eût été pour rechercher la faveur du monde, je me fusse mieux paré et me présenterais en une marche étudiée. Je veux qu'on m'y voie en ma façon simple, naturelle et ordinaire, sans contention et artifice : car c'est moi que je peins. Mes défauts s'y liront au vif, et ma forme naïve, autant que la révérence publique me l'a permis. Que si j'eusse été entre ces nations qu'on dit vivre encore sous la douce liberté des premières lois de nature, je t'assure que je m'y fusse très volontiers peint tout entier, et tout nu. Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière de mon livre : ce n'est pas raison que tu emploies ton loisir en un sujet si frivole et si vain. Adieu donc

 
 

Introduction

Montaigne tutoie ses lecteurs -> il n'a pas écrit pour lui .Montaigne précise que ce livre sera sincère, il dédie son œuvre à ses proches et ses amis  "mes parents et amis". Il ne veut pas qu'on ait une fausse image de lui, à travers ces textes il pourra mieux se faire connaitre et montrer ce qu'il est vraiment. Il ne veut rien cacher "tout entier et tout nu" Montaigne renvoi le lecteur " a dieu donc" Le temps employé est le présent, c'est un temps de l'information qui peut insérer une confiance avec le lecteur. Pacte de sincérité avec le lecteur. Tutoiement -> proximité avec le lecteur Fausse modestie "simple" "naturelle" "ordinaire"

Problématique : Comment Montaigne motive son lecteur à avoir envie de lire son livre ?

 

 

I -

1- Un texte argumentatif.

1°» La structure du texte.:

Un argument : Le livre proposé au lecteur ne comporte pas de mensonge délibéré.  : Explication de l'argument : Ce livre est une trace que Montaigne souhaite laisser de lui, pour les siens, ce qui est souligné par le connecteur logique d’addition << Et»  et par les champs lexicaux suivants : - Champ lexical de intimité’ : <<Domestique>>. - Champ lexical du caractère : <<Conditions>> 

- Champ lexical de la gloire : <<Considération>> - Champ lexical de la maladie et de la mort : <<Mes>>.  : Exemple : n’a pas cherché a embellir la réalité pour complaire à un lecteur étranger à son cercle familial, ce qui valorisé par les connecteurs logiques d’hypothèse << Si » ( addition <<Et>>. et le champ lexical du paraître : << Faveur   » : Explication de l'exemple : Il va se peindre exactement tel qu’il est. avec ses qualités et ses défauts, sans rien ajouter ou omettre, ce qui est mis en exergue par les connecteurs logiques d'addition <<Et>> de cause « Car >>  de comparaison <<Autant>>  hypothese<<Si>>  et par les champs lexicaux suivants : - Champ lexical de 1’être : << Simple. naturelle. ordinaire»  - Champ lexical du paraître : <<Contention>> - Champ lexical de la peinture : << Peins  peint  n. - Champ lexical des défauts  << Défauts, naïve » : Reprise de l'argument, afin de montrer qu’il y a eu démonstration, à savoir qu’il va parler de lui de conséquence <<Donc>>  et par les champs lexicaux suivants : - Champ lexical de Fin conséquence : <<Pas>> - Champ lexical du contenu : <<Matière>>.  Artiste de la rhétorique, Montaigne respecte les étapes de l'argumentation. afin de mieux préparer le lecteur à ce qu’il va trouver en son ouvrage : Registre didactique. .

2°» Un pacte autobiographique quasi épistolaire

1 La promesse de ne pas mentir. est illustrée par plusieurs arguments relevant de la conviction : - Le champ lexical du refus du mensonge : <<Bonne>>. organisé, sauf pour la première occurrence en gradation ascendante dans la vérité. - Le rôle de la fonction référentielle de la lettre. des la première phrase. puisqu'il propose sa thèse. » l'hyperbole, combinée à la restrictive : <<Que>> et la gradation ascendante dans l'affection : <<Parents>> lesquels sont présents : Par le champ lexical de intimité : << Domestique, privés parents amis . Par le pronom personnel sujet de la troisième personne du pluriel : <Ils>> Par le pronom indéfini : <<On>> Parleur interpellation. avec : L'apostrophe : << Lecteur» qui lui permet d'exploiter la fonction phatique. qui ouvre et clôt pratiquement le discours, La présence du pronom personnel de 1a deuxième personne du singulier, qui renforce la fonction métalinguistique de la lettre, aux fonctions de : Sujet  <<Tu>>  _ Complément : <<Te>> 

_ Déterminant possessif: <<Ton>>  - Cet ouvrage n’a pour but ni de 1e faire briller auprès des siens, ni de le faire briller en société, avec : L'hyperbole : <<le>> ( dans laquelle le subjonctif passé, irréel du passé, prouve bien qu’il n’a jamais songe à travestir la vérité, combine’ a 1a gradation ascendante dans 1e travestissement : <<Je>>- Il a pour but de laisser une trace de lui, avec : Les hyperboles : "Il " souligne le pronom personnel tonique sujet cle la première personne du singulier : <<Moi>> lequel est combiné au pronom personnel sujet de la première personne du singulier‘ : <<Je>>

Le champ lexical de la description. de la peinture : << Peins  peint ». L'énumération : << En ma façon simple, naturelle et ordinaire, sans contention et artifice » (1.10), organisée en gradation ascendante dans la vérité. La métaphore : << Je suis moi-même la matière de mon livre  mise en valeur par 1e pronom personnel de la première personne du singulier. décline sous différentes formes : v Pronom sujet : <<Moi>> Pronom tonique accentué : <<Moi>>  Déterminant possessif: <<Mon>> - Pour renforcer son désir de véracité, il date son propos : <<Ce>>, et il donne le lieu de sa rédaction : <<De>>

Ainsi. il transforme ce préambule en une sorte de lettre destinée a son lecteur. => La fonction expressive de la lettre est largement exploitée,  La promesse de ne pas mentir, est illustrée par plusieurs arguments relevant de la persuasion : - L'évocation de sa disparition future comme alibi pour dire la vérité, et qui fait appel a la pitié du lecteur, donc au pathétique il  va mourir, donc à quoi bon mentir, avec : La personnification : << Mes forces ne sont pas capables d'un tel dessein >> 

La participiale : <<M>>  l'hyperbole. mis en valeur parla parenthèse : << Ce qu'ils ont à faire bientôt » Sa haine du mensonge, qui le pose en héros. qui force l'admiration, et qui transparaît implicitement grâce à L'hyperbole : <<Un>> - L'allitération en [m] qui martèle son désir de ne parler que de lui : <<Je>> et qui ancre cette idée dans l'esprit du lecteur. - Le fait qu’il semble ne vouloir souligner que ses défauts. comme s’il négligeait ses qualités, ce qui le rend modeste. et en cela. lui attire la sympathie du lectorat. avec : Le champ lexical des défauts : «Défauts. naïve  frivole, vain  >>. La métaphore combinée a l'hyperbole : <<Mes>> 

La métaphore combinée à la comparaison, et la personnification : << Ma forme naïve. autant que la révérence publique me l‘a permis» Le présentatif: « Ce n'est »  qui met en valeur la perte de temps que le lecteur ferait . s'adonnant à son ouvrage : <<Pas>> Les hyperboles organisées en gradation ascendante dans le défaut, et le paraître : <<Si>> Son portrait est cependant bride’ par la bienséance. ce qui met un bémol à la promesse de vérité et de sincérité. avec : - La comparaison : <<Autant>> Les hyperboles : La gradation ascendante hyperbolique dans la vérité : <<Tout> Registres réaliste et didactique.

 

II- Le portrait de l'auteur.

1 °- Sa présence. 

Nomination : - Désigné par son patronyme : <<Michel>>  - Désigné par les périphrases hyperboliques : <<Un>> - Nomme’ par le pronom personnel de la première personne du singulier, aux fonctions de : Sujet: <<Je>>  Complément : << Me, m’, moi » Déterminant possessif: <<Mon>>  => L’auteur est bien le narrateur et le personnage principal. De plus, il est un peu plus souvent sujet que complément. ce qui tendrait à prouver qu’il est plus actif que passif, idée qui est renforcée par le fait que lorsqu’il est complément, il s’agit en fait, souvent, d’un pronom pronominal : Il agit donc sur lui-même, il va donc bien parler de lui.  Statut: - Un noble, comme l’atteste la particule nobiliaire de on patronyme : << De »  - Un homme entouré de ceux qu’il aime, avec : Le champ lexical de l'intimite : <<Domestique>>. ’ Le pronom personnel sujet de la troisième personne du pluriel :  Le pronom indéfini : <<On>> Leur interpellation. avec : L'apostrophe : <<Lecteur>> . L'hyperbole, mis en valeur par la parenthèse : << Ce qu'ils ont a faire bientôt >>  => Registre réaliste, tonalité pathétique.

2°- Caractère du narrateur.

Un homme sincère. avec la promesse de dire sa vérité, voire, la vérité. ce qui atteste de son humanisme. mouvement littéraire qui remet L'homme au centre du monde : - Le champ lexical du refus du mensonge : << Bonne foi , naturelle. ordinaire. sans contention et artifice », organisé. sauf pour al première occurrence en gradation ascendante dans la vérité. - Le rôle de 1a fonction référentielle de la lettre, des la première phrase. puisqu'il propose sa thèse. - L'hyperbole, combinée a la restrictive : << Que je ne m'y suis proposé aucune fin que domestique et privée >> montre qu’il ne va mentir pour embellir la vérité sur sa vie. - il ne compte pas que son ouvrage tombe dans le domaine public, donc inutile de mentir. En effet, il ne le destine qu’à des amis. lesquels sont les récepteurs de cette sorte de lettre. comme le soulignent la personnification <<Je>>  et la gradation ascendante dans l'affection : << Parents. amis  » Son désir est de se montrer tel qu‘il est. avec : La présence du verbe de volonté : <<Veux>> et celle de la promesse du vrai ; << t'assure >> La présence du connecteur logique de cause <<Car>> qui valorise la causale. dans laquelle le présentatif: <<C'est>>  souligne 1e pronom personnel tonique sujet de la première personne du singulier : <<Moi>>lequel est combiné au pronom personnel sujet de la première personne du singulier : <<Je>> Le champ lexical de la description. de la peinture : <<Peins>>. L'énumération : <<En>> organisée en gradation ascendante dans la vérité. La métaphore : <<Je>> mise en valeur par le pronom personnel de la première personne du singulier, décline sous différentes formes :  Pronom sujet: <<Moi>>  Pronom tonique accentué : <<Moi>> '  Déterminant possessif: «Mon >> - Pour renforcer son désir de véracité, il date son propos : <<Ce>>, et il donne le lieu de sa rédaction : << De Montaigne » Ainsi, il transforme ce préambule en une sorte de lettre destinée à son lecteur.  Un homme prudent qui prépare sa disparition, et qui ne veut pas mourir complètement, ce pourquoi il laisse une trace de lui. avec : - Les hyperboles :  Un misanthrope, qui se défie du monde, avec : - Sa haine du mensonge, qui le pose en héros, qui force l'admiration, et qui transparaît implicitement grâce a L'hyperbole : <<Un>> » Le fait qu’il semble ne vouloir souligner que ses défauts, comme s‘il négligeant ses qualités. ce qui le rend modeste, et en cela, lui attire la sympathie du lectorat. avec : Le champ lexical des défauts : << Défauts, naïve frivole, vain  ». ’ La métaphore combinée a L'hyperbole : << Mes défauts s’y liront au vif» La métaphore combinée a la comparaison, et la personnification : << Ma tonne naïve, autant que la révérence publique me l'a permis» Le présentatif: <<Ce>>  qui met en valeur la perte de temps que le lecteur ferait en sa donnant à son ouvrage : << Pas raison » - Les hyperboles organisées en gradation ascendante dans le défaut, et le paraître ; <<Si>> - Son admiration des civilisations plus proches de la nature, comme celles de l'amerique du Sud, car plus sincères. avec la périphrase : <<Ces>> dans laquelle la douceur de vivre est symbolisée par l'antithese : <<Douce>> I Un homme modeste. avec : - Cet ouvrage ria pour but ni de le faire briller auprès des siens, ni de le faire briller en société, avec I l'hyperbole : <<le>> -  La gradation ascendante dans l'honneur qui forme aussi une antithèse : <<Service>> La personnification : <<Si>>  dans laquelle le subjonctif passé’. irréel du passe’. prouve bien qu’il il n'a jamais songe à travestir la vérité, combiné à la gradation ascendante dans le travestissement : <<le>>  Un homme pudique, avec : - La comparaison  - Le regret de ne pas appartenir à une civilisation où la nudité est dans les mœurs, ce qui est représenté par L'antithése : <<Douces>> avec : l'hypothétique combinée à l'hyperbole : << Que si fausse été entre ces nations qu'on dit vivre encore sous la douce liberté des premières lois de nature >>  Les hyperboles : << Je t'assure que je m'y fusse très volontiers peint tout entier. et tout nu » La gradation ascendante hyperbolique dans la vérité : <<Tout>>. => Registres réaliste, épidictique.

CONCLUSION. Dans cet extrait, Montaigne propose donc au lecteur un pacte autobiographique, lui promettant explicitement la vérité et la sincérité, et implicitement l'avertissant qu'il sera sans doute obligé. pour les convenances. de ne pas tout dire. ’ Ce préambule trouve un écho dans celui des Confessions de Jean-Jacques Rousseau

 

L’humanisme

Questionnaire pour l’oral EAF : Définition:

1 -

Qu’est-ce que l’humanisme?

C’est un courant culturel qui est apparu à l’époque de la Renaissance.

L’humanisme est une doctrine théorique et pratique qui repose sur la dignité de l’homme et vise son accomplissement. L’homme d’un point de vue philosophique doit s’affranchir de toute croyance religieuse.

Ce mouvement est apparu en Italie dès le XIVème siècle puis en France aux Xvème et XVIème.

C’est une étape importante dans l’histoire de la culture Européenne.

Les trois points importants sont :

- Critique de l’éducation rhétorique

- Recherche d’une éducation équilibrée

- Retour aux textes anciens

Le mot humaniste apparaît en Europe occidentale au XVIe siècle, vers 1539. Il désigne les érudits qui ne se contentent plus de la connaissance du latin, la langue commune à toutes les personnes instruites de leur époque, mais étudient aussi les autres langues prestigieuses de l'Antiquité, le grec et l'hébreu.

2 -

Que manifestent les intellectuels de l’époque?

Un très grand appétit de savoir : étude de diverses disciplines.

3 -

Prônent-ils la vulgarisation des savoirs?

Oui de tous les savoirs. Ils estiment que la parole divine doit-être accessible à tout un chacun. Le savoir religieux est donc important.

4 -

Quel point de vue les humanistes ont-ils sur la liberté de l’homme?

L’homme est libre au sens où il est responsable de ses actes. L’homme a le libre arbitre donc le choix de ses actes dont il est pleinement responsable.

5 -

Citez quelques humanistes

Erasme, Rabelais, Montaigne, Pétrarque

6 -

L’idéal des lumières renoue t’-il avec l’idéal humaniste d’accéder à une sagesse pleinement humaine?

Oui par la confiance que les Lumières mettent en l’homme au détriment de l’obscurantisme politique et religieux.

7 -

Quelles sont les idées des Lumières?

L’autonomie de la raison, rejet des dogmes religieux, défense de la tolérance, de la liberté et de l’égalité, défense de la notion de progrès du savoir et au niveau moral

La philosophie de l’humanisme

1 -

Quelle connotation philosophique peut-on associer à l’humanisme?

La notion d’humanisme est associée aux droits fondamentaux de l’homme. On peut alors parler d’humanisme pratique ou moral relativement à la notion d’interdits éthiques ou de devoirs = ne pas tuer, ne pas voler, ne pas asservir….;

2 -

Quelle est la primauté du courant philosophique humaniste?

La primauté de l’homme, de l’humain et des lois naturelles sur les croyances religieuses et la croyance en un (ou plusieurs) être(s) divin(s) surnaturel(s).

3 -

Contre quoi l’humanisme lutte t’-il?

L’humanisme lutte contre le pouvoir de l’Eglise en tant qu’elle exerce une influence sur l’activité intellectuelle. C’est pourquoi l’humanisme privilégie l’action pratique, la recherche de l’efficacité, le pragmatisme.

l'humanisme moderne

1 -

En quel sens peut-on parler d’humanisme moderne?

On peut parler d’humanisme moderne dans le sens où les modernes associent l’humanisme à la Renaissance comme un courant ayant des racines dans l’Antiquité.

On peut citer par exemple la citation universellement connue du sophiste Protagoras « l’homme est mesure de toutes choses » = exclusion du divin. En effet, la citation de Protagoras nous renvoie au scepticisme antique à l’égard des divinités. Nous pouvons également mentionner que le bouddhisme n’inclut pas la notion de divinités mais seulement d’âme. Ce qui est mis en avant est l’accomplissement de l’homme. Les divinités ne sont plus indispensables à l’homme pour fonder l’éthique

 

Questions sur Montaigne :

  • Quelles sont les dates de Montaigne?
  • 1533 - 1592
  • Qui était Montaigne?
  • Un philosophie moraliste de la Renaissance
  • Citez un de ses contemporains
  • La Boétie
  • A quel courant littéraire appartient-il?
  • L'humanisme
  • Citez son oeuvre littéraire essentielle
  • Les Essais

 

Questions sur les Essais et recherches personnelles

 

Questions sur les Essais

  • A quel genre littéraire les essais appartiennent-ils?
  • On trouve dans les Essais des éléments autobiographiques, par exemple des renseignements sur la vie de Montaigne, il affirme "je suis moi-même la matière de mon livre" mais les Essais ne peuvent pas être réduits à une autobiographie. Il s'agit de réflexions sur le monde et la condition humaine. On peut donc affirmer que les Essais ne sont pas classables dans un genre littéraire précis.
  • L'essai est-il un genre de l'argumentation directe ou indirecte?
  • Argumentation directe : l'essai est un ouvrage, de forme assez libre, dans lequel l'auteur expose ses opinions (cf. Montaigne, Les Essais)
  • Montaigne a t'-il écrit les Essais pour lui?
  • A qui s'adresse t'-il?
  • A l'humanité toute entière : sa réflexion porte sur l'homme en tant qu'il est porteur d'humanité.
  • Les Essais sont-ils devenus un livre universel?
  • Oui
  • Dans sa quête de la recherche de la réalité humaine, les Essais s'opposent -ils à tout système philosophique?
  • Oui

 

 

Recherches personnelles sur le genre biographique

** Définition du pacte autobiographique selon Philippe Lejeune : "l'autobiographie est un récit rétrospectif en prose qu'une personne réelle fait de sa propre existence lorsqu'elle met l'accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l'histoire de sa personnalité"

  • Le pacte a t'-il des points communs avec le préambule des Confessions de Rousseau?
  • Proposez une définition de l'autobiographie
  • Quels sont les principaux critères de l'écriture autobiographique?
  • Les Essais sont un exemple d'autoportrait : citez un ature exemple d'autoportrait : Leiris, L'Äge d'homme
  • Citez un exemple de mémoires : Chateaubriand, les mémoires
  • Proposez une définition des essais

 

 
 
  • Questions en fonction du plan du commentaire :
  • Plan de l'étude :
  • I -
  • 1 - Un texte argumentatif
  • 2°» Un pacte autobiographique quasi épistolaire
  • II -
  • Le portrait de l'auteur.
  • 1 - Sa présence
  • 2 - Son caractère

 

 
 

I -

1 -

  • Quelle est la structure du texte?
  • Comment l'argument de la ligne 1 est-il expliqué?
  • Comment l'idée dominante est-elle mise en valeur?
  • Etudiez les différents champs lexicaux
  • Que mettent en avant les connecteurs logiques d'hypothèse?
  • Montaigne promet-il au lecteur une fidèle retranscription de lui-même?
  • Cela relève t'-il des critères de l'écriture autobiographique?
  • Analysez en citant le champ lexical de l'être et du paraître
  • Qu'ajoute le champ lexical de la peinture aux arguments de Montaigne?
  • Estimez-vous que Montaigne prépare bien le lecteur à la lecture des Essais?
  • Respecte t'-il les étapes de l'argumentation?
  • De quelle nature le registre est-il?
2 -
 
  • Comment la promesse de ne pas mentir est-elle illustrée?
 
 

Etudiez les arguments relevant de la conviction :

  • Comment le refus du mensonge se traduit-il? Expliquez et relevez la gradation ascendante dans la vérité
  • En quel sens pouvons-nous parler d'une fonction référentielle de la lettre?
  • Quel est son rôle?
  • Relevez une hyperbole et la gradation ascendante dans l'affection
  • L'apostrophe "Au lecteur" : que marque t'-elle?
  • Quel est le but de cet ouvrage? Expliquez, citz, relevez les figures de style et les champs lexicaux
  • L'énumération "En ma façon simple, naturelle et ordinaire, sans contention et artifice" contribue t'-elle à refléter la vérité?
  • Quelle autre figure de style renforce encore cette exigence de véracité? Expliquez, justifiez en citant
  • La fonction expressive de la lettre est-elle exploitée? Qu'apporte à Montaigne le fait de dater et de préciser le lieu de sa rédaction?
 
 

Etudiez les arguments relevant de la persuasion :

  • Relevez un argument alibi qui suscite la pitié du lecteur
  • Relevez une personnification qui va dans ce sens
  • Montaigne se pose t'-il en héros?
  • Comment attire t'-il la sympathie du lecteur?
  • Comment les défauts et le paraître sont-ils présentés?
  • Quelles figures de rhétorique le soulignent?
  • Comment ressentez-vous cette promesse de vérité et de sincérité?
  • Quelles sont les deux registres dominants?
 
 
 

II -

1 -

  • Comment Montaigne est-il nommé?
  • Relvez les périphrases hyperboliques
  • L'auteur est-il le narrateur et le personnage principal?
  • Est-il le plus souvent sujet ou complément?
  • Quel est son statut? Citez pour justifier votre réponse
  • Quel est le registre?
  • Quelle est la tonalité?
 
 

2 -

  • Quels sont les traits de caractère dominants du narrateur ?
  • Analysez le champ lexical et montrez qu'il justifie la double aspiration du narrateur à la vérité et à la sincérité
  • Le portrait reflète t'-il l'humanisme de Montaigne?
  • Relevez l'expression qui est selon vous la plus représentative de sa bonne foi
  • Quel rôle la fonction référentielle de la lettre remplit-elle?
  • Que montre la gradation ascendante "parents, amis"?
  • Qui cet ouvrage visait-il?
  • Relevez les verbes de volonté : que mettent-ils en avant?
  • Montaigne vous semble t-il être un homme prudent?
  • Pourquoi?
  • Quelle est son intention? Citez pour justifier votre réponse
  • Apparaît-il comme un misanthrope?
  • Que souligne son admiration des civilisations plus prôches de la nature?
  • Comment se manifeste sa modestie?
  • Etudiez la figure de rhétorique et les temps verbaux qui nous renseignent à ce sujet
  • Montrez qu'il se dévoile comme un homme pudique

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 17/05/2019

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