La civilisation Grecque

 

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La philosophie antique, civilisation de la parole

Histoire de la philosophie

 

 

Introduction

 

Nous allons étudier la philosophie antique, la philosophie du langage. Nous verrons dans un premier temps, les limites historiques de la philosophie antique, puis ses limites géographiques. En second lieu, nous nous concentrerons sur l’idée de colonisation grecque et enfin, nous terminerons notre étude sur le concept de philosophie.

 

 

Les limites historiques de la philosophie antique

 

Au 7ème siècle avant Jésus Christ, commence la philosophie grecque avec Thalès, premier philosophe grec, mais l’histoire grecque existait déjà avec le premier poète Homère au 9ème avant Jésus Christ qui fut le père de la pensée grecque dévoilée par ses poèmes, l’Iliade et l’Odyssée, nous avons dans ce cas de figure le premier discours sur le divin, le logos d’Homère est encore imprégné de mythologie. Nous trouvons la généalogie des Dieux avec Esiode au 8ème siècle avant Jésus Christ. En 529, Justinien 1er ordonne par un décret la fermeture de l’académie de Platon, l’empire chrétien succèdera à l’empire byzantin.

 

 

Les limites géographiques

 

Les civilisations de l’antiquité grecque et romaine s’épanouissent autour de la méditerranée. La philosophie naissante fuit l’Asie mineure, ce sont les invasions perses. Nous pouvons mettre en avant sur le bord du bassin méditerranéen, l’importance des échanges culturels en mer dans l’histoire de l’humanité. Dans le mythe final du Phédon de Platon, le philosophe compare les hommes à des grenouilles et l’univers à un trou d’eau. Le philosophe mourant remerciait Dieu d’avoir été grec, homme et disciple de Socrate, être grec c’est être privilégié. L’histoire de la méditerranée est l’histoire de l’antiquité, cela correspond à l’essor du rayonnement culturel et économique d’Athènes et d’autres cités. C’est l’histoire des conquêtes, des guerres, des échanges, des invasions.

 

 

La colonisation grecque

 

Nous pouvons parler de colonisation grecque d’esprit grec, il s’agit de se disperser, de fonder des villes nouvelles avec un lien religieux. Les cités sont des unités autonomes, des petites unités politiques, polis. Pour reprendre les mots d’Aristote, nous dirons, « un homme apolitique est soit un Dieu, soit un monstre ». L’esprit de compétition domine à cette époque ainsi que le besoin de se réunir malgré les guerres, le contexte est celui de concours, de compétitions, comme avec les jeux olympiques, de batailles éristiques, batailles verbales, l’Iliade révèle les guerres grecques.

 

Deux cultures

 

Il y a fusion de la civilisation orientale avec Israël et de la civilisation grecque ainsi qu’une fusion avec la culture latine. Nous pouvons parler en termes de langage grec, langage hébraïque et de langage latin, il y a irruption de la pensée et du langage dans lequel elle s’exprime.

 

La philosophie

 

La sagesse se dit sophia en grec, Ste Sophie était l’édifice religieux élevé en l’honneur de la sagesse éternelle. Sophos signifie amant, seuls les Dieux sont sages, seuls les Dieux atteignent la philosophia, l’amour de la sagesse. La sagesse n’est qu’une aspiration de l’homme, c’est pourquoi ils sont des philosophons des amants de la sagesse. Les hommes ne sont pas sages. La Grèce est une civilisation de la parole et de la parole politique. Il y a une prééminence sociale de la parole. Nous allons citer deux exemples linguistiques. Dans un premier temps, l’existence de l’article défini en grec, l’individu, le groupe d’individus, l’homme, ce que l’homme est, son essence. En second lieu, le verbe être. Toute la théorie aristotélicienne du syllogisme repose sur cette possibilité, il y a plusieurs sens selon Aristote pour l’attribution, Socrate est un homme, le verbe se rapporte à l’être, à l’essence, Socrate est juste, l’être renvoie à la qualité et enfin si je dis, Socrate est assis, signifie l’être en situation. Je me promène pour je suis promenant. Ainsi de toute chose on peut dire qu’elle est telle ou telle chose. Il y a une distinction des significations multiples de « être », donner une signification est un combat de géants nous dit Platon. Pour Parménide, l’être renvoie à l’essence, pour les Ioniens, à la quantité, pour Pythagore à la relation et enfin pour les atomistes, le lieu et la situation.

 

 

Nous pouvons également nous référer à une autre réflexion sur l’être selon Platon, il serait possible de penser le non être, comment du non être, l’être peut il parvenir? Comment peut il être autre?

 

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 16/05/2019

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