Apollinaire, Cortège, Alcools, étude bac

apollinaire-

 

 

Apollinaire, Cortège

 

 Bac

 

Lecture du poème

Un jour je m'attendais moi-même
Je me disais Guillaume il est temps que tu viennes
Et d'un lyrique pas s'avançaient ceux que j'aime
Parmi lesquels je n'étais pas
Les géants couverts d'algues passaient dans leurs villes
Sous-marines où les tours seules étaient des îles
Et cette mer avec les clartés de ses profondeurs
Coulait sang de mes veines et fait battre mon cœur
Puis sur cette terre il venait mille peuplades blanches
Dont chaque homme tenait une rose à la main
Et le langage qu'ils inventaient en chemin
Je l'appris de leur bouche et je le parle encore
Le cortège passait et j'y cherchais mon corps
Tous ceux qui survenaient et n'étaient pas moi-même
Amenaient un à un les morceaux de moi-même
On me bâtit peu à peu comme on élève une tour
Les peuples s'entassaient et je parus moi-même
Qu'ont formé tous les corps et les choses humaines

Temps passés Trépassés Les dieux qui me formâtes
Je ne vis que passant ainsi que vous passâtes
Et détournant mes yeux de ce vide avenir
En moi-même je vois tout le passé grandir

Rien n'est mort que ce qui n'existe pas encore
Près du passé luisant demain est incolore
Il est informe aussi près de ce qui parfait
Présente tout ensemble et l'effort et l'effet

 

Commentaire du poème

Apollinaire - Cortège

 

Alcools -

Vers 48 à 69

Plan possible pour un commentaire

l) Un poète en quête de lui-même

ll) Evocation de la richesse du monde

 

 

ORAUX EAF

  • les questions sur Cortège, Alcools, vers 48 à 69
  • Entretien préparé de 82 questions avec réponses en commentaire
  • Accéder au document

  •  

 

 

Pour aller plus loin 

Date de dernière mise à jour : 08/10/2018

Les commentaires sont clôturés