Le scepticisme : définition en philosophie

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Le scepticisme :

 

Le sceptique est celui qui doute de tout.

Le scepticisme est un système philosophique qui repose sur la suspension du jugement. Une personne sceptique ne peut jamais prendre aucune décision dans sa vie car le fait qu’elle doute toujours de tout prouve qu’elle est capable de passer devant des occasions ou des rêves qui se présentent à elle.

 

 

Cette personne peut passer devant tellement de belles opportunités qu’elle ne les voit même pas. En psychologie, le sceptique peut être considéré comme une personne qui n’a pas une bonne estime d’elle-même ou qu’elle a peur de prendre les plus grandes décisions.

On peut citer quelques auteurs = à savoir Pyrrhon d’Elis et Timon de Philionte 

 

 

Pyrrhon d'Élis

 

Aristoclès, philosophe aristotélicien du IIe siècle, formule en ces termes la doctrine de Pyrrhon :

« Pyrrhon d'Elis n'a laissé aucun écrit, mais Timon, son disciple, dit que celui qui veut être heureux doit considérer ces trois points. Premièrement, quelle est la véritable nature des choses (ou que sont les choses en elles-mêmes) ? Deuxièmement, quelle doit être notre disposition d'âme relativement à elles ? Enfin, que résultera-t-il pour nous de ces dispositions ? Les choses sont toutes sans différence entre elles, également incertaines et indiscernables. Aussi nos sensations et nos jugements ne nous apprennent-ils ni le vrai ni le faux. Par suite, nous ne devons nous fier ni aux sens ni à la raison, mais demeurer sans opinion, sans incliner ni d'un côté ni de l'autre, impassibles. Quelle que soit la chose dont il s'agisse, nous dirons qu'il faut l'affirmer et la nier à la fois, ou bien qu'il ne faut ni l'affirmer ni la nier. Si nous sommes dans ces dispositions, dit Timon, nous atteindrons d'abord l'aphasie - c'est-à-dire que nous n'affirmerons rien - puis l'ataraxie (c'est-à-dire que nous ne connaîtrons aucun trouble. »

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L'enseignement de Pyrrhon suscita de nombreuses perplexités qui donnèrent lieu à des développements d'ordre méthodologique, résumés en plusieurs tropes. Pyrrhon ne les connaissait peut-être pas : les sources ne permettent pas de décider sur ce point. Il en existe plusieurs séries ; deux séries de respectivement dix et huit tropes sur la relativité sont attribués à Énésidème, et une série de cinq autres sur la certitude à Agrippa.

La notion de suspension du jugement (épochê) vient, semble-t-il, moins de Pyrrhon que de l'académicien Arcésilas de Pitane. Mais cette opinion de Victor Brochard en 1887 ne fait pas l'unanimité. Quant à savoir si la notion d'équipollence, égalité des opinions, vient de Pyrrhon, Photios écrit : « Quant à celui qui philosophe selon Pyrrhon, il connaît entre autres félicités la sagesse de savoir avant tout qu'il n'est en possession d'aucune certitude ; et, pour ce qu'il connaîtrait, il n'est pas homme à le sanctionner par l'affirmation plutôt

 

 

Date de dernière mise à jour : 29/04/2021

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