Mandela, Un long chemin vers la liberté

DNBAC

Un long chemin vers la liberté-Nelson Mandela 
 

I-Les humiliations faites aux Noirs et les discriminations
p.183 : les Noirs doivent partir de leur habitation, car on a décrété que cette zone devenait blanche.
Le racisme au tribunal : « Nous étions tous confrontés au racisme dans l’enceinte même du tribunal ». (p.184)
« Etre avocat en Afrique du Sud signifiait qu’on agissait dans un système judiciaire perverti avec un code qui ne posait pas comme principe l’égalité mais son contraire. »
« Le gouvernement dépensait six fois plus pour l’éducation d’un Blanc que pour celle d’un Africain. » (p.204)
« Les règlements de l’apartheid s’étendaient jusqu’à la tenue des prisonniers. » (p.464)Les Indiens ont des pantalons tandis que les Noirs portent des shorts.
« La politique de l’apartheid a crée une blessure profonde et durable dans mon pays et dans mon peuple. » (p.752)

II-Nelson Mandela ,l’ANC et la prison
N.Mandela assume la violence au sein de l’ANC : « j’ai dit que la violence était la seule arme qui détruirait l’apartheid. »
p.465 : « J’avais 46 ans, j’étais condamné à la prison à vie. » Son travail consiste à casser des pierres pour en faire du gravier (p.467).
« La prison est destinée à briser l’esprit et à détruire toute volonté. » « Le temps dure une éternité » (p.472)
« J’étais maintenant hors de course, mais je savais que je n’abandonnerai pas la lutte. » (p.473)
« La prison et les autorités conspirent pour dépouiller chacun de sa liberté. » (p.474)
N.Mandela dit être une nature optimiste : « Etre optimiste c’est en partie avoir la tête dirigée vers le soleil et les pieds qui continuent à avancer. »
La Croix-Rouge internationale a aidé les prisonniers à avoir de meilleures conditions de vie
« Pour les prisonniers politiques, les journaux avaient plus de valeur que l’or ou les diamants, ils en avaient une faim plus grande que de nourriture ou de tabac, c’étaient les marchandises de contrebande les plus précieux de Robben Island. » (p.502)
P.505 : « De fortes convictions est le secret de la survie ; on peut avoir l’esprit plein si on a le ventre vide. »
p.520 : « La prison n’offre rien d’agréable sauf une chose : on a le temps de penser. »
p.524 : « L’assassinat politique n’est pas une chose que l’ANC ou moi ayons jamais soutenue. »
Précepte de Luthuli : « Que ton courage grandisse avec le danger. »
« Nous avions lutté contre la loi de la minorité blanche pendant ¾ de siècle. Nous étions engagés dans la lutte armée depuis plus de 20 ans. Des deux côtés, beaucoup étaient morts. » (p.632) Il souligne donc l’importance des négociations.
p.684 : « Je voulais que l’Afrique du Sud voie que j’aimais jusqu’à mes ennemis tout en haïssant le système qui avait fait naître notre affrontement. »

III-Liens entre Blancs et Noirs
« La solidarité professionnelle pouvait parfois transcender les barrières de couleur. Il y avait encore des juges et des avocats qui refusaient d’être les valets d’un régime immoral. » (p.199-200)

IV-les grandes idées défendues par Mandela
« L’éducation est le grand moteur du développement personnel. » (p.203)
-Politique et musique (comme énergie) : « La politique peut être renforcée par la musique, mais la musique a une puissance qui défie la politique. (…)Ce qu’il y a d’étrange et de beau dans la musique africaine, c’est qu’elle vous redonne courage même si elle raconte une histoire triste. » (p.218)
-Le crime et l’apartheid : « Si je pense que certains individus ont des dispositions au crime à cause de leur héritage génétique ou d’une mauvaise éducation, je suis convaincu que l’apartheid a transformé en criminels beaucoup de citoyens qui sans cela auraient respecté la loi. Il est tout à fait logique qu’un système légal injuste et immoral face naître le mépris pour ses lois et ses règlements. » (p.229)
« On ne devrait pas juger une nation sur la façon dont elle traite ses citoyens les plus riches mais sur son attitude à traiter les plus pauvres. (…)L’Afrique du Sud traitait ses citoyens africains emprisonnés comme des animaux. »
-Lien entre le jeu et la politique : « J’avais un style de jeu lent et réfléchi, une stratégie conservatrice. Je réfléchissais avec attente aux conséquences de chaque coup possible et je prenais beaucoup de temps chaque fois. (…) C’est ma façon préférée de procéder non seulement aux dames mais en politique. »
-L’opinion de Nelson Mandela sur Créon dans Antigone : « Son inflexibilité et son aveuglement ne conviennent pas à un chef qui doit tempérer la justice avec la pitié. »
-sur le système oppressif : « Je lui dis qu’on ne pouvait pas libérer un système oppressif, on ne pouvait que le rejeter entièrement. » (p.669)
-Beau discours sur la LIBERTE (p.629-630)
-Il obtint le prix nobel de la paix conjointement à De Klerk (p.739). « Pour faire la paix avec un ennemi, on doit travailler avec cet ennemi et cet ennemi devient votre associé. » (p.740)
Le 27 avril 1994, N.Mandela vote pour la première fois de sa vie (p.747).
« La liberté sans le civisme, la liberté sans la capacité de vivre en paix, n’était absolument pas la vraie liberté. »
p.754 : « Ce n’est que lorsque j’ai appris que la liberté de mon enfance était une illusion et que j’ai découvert, jeune homme, qu’on m’avait déjà pris ma liberté que j’ai commencé à avoir faim d’elle. »
-Amour pour son PAYS : « Mon pays est riche en minerais et en pierres précieuses enfouies dans son sol, mais j’ai toujours su que sa plus grande richesse était son peuple plus fin, plus pur que ses diamants les plus purs. » (p.752)
-« J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre. »
-« La bonté de l’homme est une flamme qu’on peut cacher, mais qu’on ne peut jamais éteindre. »
(p.753)
p.755 : « Je savais parfaitement que l’oppresseur doit être libéré comme l’oppressé. Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de sa haine, il est enfermé derrière les barreaux des préjugés et de l’étroitesse d’esprit. », « L’opprimé et l’oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité. »

V-Mandela et le sport
« C’était moins la violence que la science de la boxe qui me plaisait. J’étais fasciné par la façon dont on déplaçait son corps pour se protéger et par la stratégie qui permettait d’attaquer et de reculer à la fois. La boxe, c’est l’égalité. Sur le ring, le rang, l’âge, la couleur de la peau et la richesse n’ont plus cours. » (p.237)
Le sport et l’injustice : « Les boxeurs africains comme tous les athlètes et artistes noirs se heurtaient au double handicap de la pauvreté et du racisme. » (p.239)
« L’exercice physique dissipe la tension laquelle est l’ennemie de la sérénité. » N. Mandela demande à ce que des installations sportives soient mises à l’intérieur de la prison (p.592)

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Bouley Christelle

Le bac de français

Date de dernière mise à jour : 01/08/2021

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